vendredi 19 avril 2013

sexualité (anecdotique)






Claude Crépault (sexologue) - La Sexualité masculine





Jacques André (psychanalyste) - La Sexualité masculine


Éthologie.

Des statistiques évaluent le nombre d'humains sapiens qui auront existé depuis leur spéciation jusqu'à aujourd'hui à 108 milliards. 

Chez les vivants ne vivent que ceux qui se reproduisent. C'est pourquoi ils occupent leur vie soit en Quête de Ressources de  vie et en Quête de Ressources de Reproduction. Il n'y a pas que les humains qui soient "obsédés par le sexe et la nourriture". 

La reproduction des vivants est complexe et variée. 

Chez les animaux moyens et grands, le point de départ c'est la rencontre entre une cellule haploïde - avec un seul fil ADN -  X ou femelle et une cellule haploïde Y, mâle. Le résultat est une cellule diploïde - avec deux fils ADN - XX ou XY qui donne naissance à une femme ou un homme chez les humains, par exemple. 

Du point de vue de la génétique, il y a égalité entre XX et XY. C'est ce qui se passe après la naissance qui définit la place qu'occupe l'une vis à vis de l'autre. Le séjour dans le ventre de la mère dure 9 mois et la durée de la vie ensuite dure en moyenne, chez les Européens, 85 ans. 

Les humains naissent dans un couple monogamique ou polygamique éternel. La mère, le père et leurs enfants  sont reliés les uns aux autres pour l'éternité, en règle générale.

XY est capable de fournir des cellules haploïdes chaque jour. XX a besoin de 9 mois pour donner naissance à un humain.  Le paradigme actuel - en Europe - dans le domaine des ressources de reproduction humaine évolue entre un ou deux enfants par couple dont aucun ne meure. 

La "libération sexuelle" c'est la possibilité pour XX et XY de se reproduire chaque jour dans ce contexte en ne dépassant pas les deux enfants statistiques.

La sexologie et la psychanalyse lèvent légèrement le voile sur cette complexité. Il n'empêche : la sexualité est strictement reliée à la Quête des Ressources de Reproduction. C'est un constat mais non une règle morale. C'est pourquoi la morale évolue en permanence et beaucoup plus rapidement que les vivants.