mardi 16 avril 2013

Amérindien (anecdotique)






Alfred Métraux, 
Mickaël Brohan 

Jean-Pierre Goulard
Patrick Menget
Nathalie Pétesch

Écrits d'Amazonie


Éthologie

Les Indiens des Amériques que rencontrent les ethnologues du XX° siècle trouvent leurs ressources de vie essentiellement selon le Mode de Production Humain tandis que leurs observateurs européens sont passé au Mode de Production Domestique puis au Mode de Production Industriel.

De ce point de vue, il y a 50 000 ans de distance entre eux.

Tant que les Européens restent chez eux jusqu'au XV° siècle, cela n'a aucune conséquence mais dès leur arrivée et leur installation de plus en plus massive, leur supériorité en matière de Quête de Ressources de Vie est telle que les Indiens qui ne sont pas décimés par les maladies européennes, les armes et la mise sous tutelle se réfugient sur des territoires qui leur paraissent hors d'atteinte.

Au XX° siècle, les savants ou les prêtres les dénichent au fond des forêts. Ils précèdent toujours la vague des immigrés et de leurs descendants.

Quand Alfred Métraux nait 1,7 milliards d'humains vivent sur Terre, quand il meurt, il y en a 3 et en 2050 il y en aura 9. Du point de vue de l'espèce humaine, c'est un succès.

Alfred Métraux dresse une liste de 18 pages avec les ethnonymes dont il a constaté la disparition. Du point de vue des Indiens, c'est un malheur.

Pour l'éthologie, c'est une règle: dans toutes les espèces vivantes, les individus les plus adaptés l'emportent sur ceux qui le sont moins. Cela n'est pas une justification morale. Ceux des humains qui ont pour projet de détruire les autres finissent par être vaincus. Si les Indiens disparaissent c'est parce que leur mode de production limite la population humaine terrestre à quelques centaines de milliers d'humains alors que le Mode de Production Industrielle devrait l'amener à 9 milliards.