samedi 26 mai 2012

bête (anecdotique)

Libération - l'avis des bêtes - Même les animaux ont une existence.

 
(1) «Bêtes et hommes», sous la direction de Vinciane Despret, Gallimard 2007.

Autres ouvrages de Vinciane Despret :

«Penser comme un rat» (Quae, 2009),
«Ces émotions qui nous fabriquent. Ethnopsychologie de l’authenticité»,
«Quand le loup habitera avec l’agneau»,
«Hans, le cheval qui savait compter» (Empêcheurs de penser en rond, 1999, 2002 et 2004).

(2) De Françoise Burgat,
«Animal mon prochain» (Odile Jacob 1997),
«Liberté et inquiétude de la vie animale» (Kimé 2006).

 
 
 
Éthologie
 
Les humains sont des animaux comme tous les autres. Mais de même que la société d'hier empêchait les humaines de devenir compositeur, monarque ou curé et ces femmes ne devenaient ni l'une ni l'autre, de même aujourd'hui ils n'y a que les humains qui pensent disent certains humains alors que tous les vivants le font aussi utilement et aussi subtilement que l'humain.

Les animaux parlent, ils ont une pensée, une conscience d’eux-mêmes, une volonté et une imagination. Ils font des actes intentionnels et prémédités. Ils ont des sensations, des sentiments, des pressentiments et des émotions. Ils souffrent. Ils connaissent l’angoisse, l’incertitude, l’hésitation et le doute. Ils sont des sujets. Ils doivent avoir des droits. 

Les plantes en tant que vivants sont comme les animaux et nous puisque nous ne sommes que des animaux. 


mardi 15 mai 2012

pauvre (anecdotique)

 Pourquoi y a t il des pauvres et des riches?


Éthologie
 
Plus il y a de ressources de vie pour les humains, plus il y a d'humains. Mais les ressources sont à terme ou localement limitées. Quand on les divise par tous les humains, si en moyenne il y en a largement assez, il y a toujours cette courbe en forme de cloche où à une extrémité il y a les riches et à l'autre les pauvres. Et à l'extrême des extrêmes, d'un côté les milliardaires et de l'autre, ceux qui meurent de faim.

Les humains sont des animaux sociaux c'est à dire qu'ils font le pari que la solidarité rapporte plus que la quête solitaire des ressources de vie. Donc, il y a une forte tendance à l'égalité qui contre balance la  lutte de tous contre tous dans l'espèce typique des animaux non sociaux . Ces deux tendances coexistent néanmoins chez les humains car sans ressources de vie, un vivant disparaît. 

Selon les groupes humains dont les États sont les élaborations les plus complexes, il y aura une tendance plus ou moins forte à rogner les extrémités de la courbe en cloche. Le communisme, depuis  l'ultra-égalitarisme des fondateurs jusqu'au mot d'ordre "enrichissez-vous" de la Chine actuelle, est une tentative de pousser l'égalitarisme à son paroxysme avec les goulags pour conséquence. Le capitalisme, depuis les milliardaires actuels jusqu'aux utopistes du XIX° siècle tel que JBA Godin à Guise,  va dans l'autre sens et il rétablit l'acquisition individuelle des ressources de vie et élargit donc à nouveau la courbe en cloche. 

Il semble que ce soit un mouvement de balancier typique de l'éthologie des animaux sociaux tels que les humains



dimanche 13 mai 2012

singe (anecdotique)

Frans de Waal - Le singe en nous



Réécrire Frans de Waal - Le singe en nous - avant de l'avoir lu parce qu'il est bon de savoir avec quels préjugés on aborde un livre et il est si facile de suivre un plan qu'un autre s'est échiner à bâtir. 

Éthologie

Titre : Le Singe en nous.

Singe n'est pas un terme scientifique. On parle de primates et les singes en sont un sous groupe aux contours mal définis. La question qui se pose alors est la suivante: étant donné que l'humain sapiens fait partie de l'ordre des primates, est-il pour autant un singe. Tout l'enjeu du livre et son ambigüité sont là. Au lieu d'écrire "Le primate en nous" et dans ce cas, faire œuvre d'éthologie humaine, en parlant de singe, l'auteur nous embarque dans les sciences humaines sans en avoir défini laquelle il choisit. Étant donné que sur ce territoire le sujet privilégié c'est l'humain et son univers anthropocentrique, la partie est perdue pour les singes non humains: ils sont définitivement, d'aucuns diraient transcendantalement, inférieurs.  Le conclusion qu'il faudra en tirer ce sera "Ne fais pas le singe!".

Dédicace : "Pour Cattie, mon amour"

Parole de singe? Catherine Marin est l'épouse de Frans de Waal.

Chapitre 1: Des singes dans la famille
Quelle famille? Celle-ci avec papa et maman, ou celle-là avec père et mère biologiques? A l'ambiguïté du singe se surajoute celle de la famille

Chapitre 2: Pouvoir: du Machiavel dans notre sang
 
Machiavel est dans "Le Prince" notamment. S'il est "dans le sang" c'est comme si on disait qu'il est "dans les gènes". Il n'y a qu'un non généticien qui puisse se permettre de parler de manière aussi prosaïque. Donc, une certitude, Frans de Waal est non généticien mais étant cultivé, il a le droit d'en parler. Ni dans la bibliographie de ce chapitre, ni dans tous les autres, ne figure une référence à Machiavel: tout le monde connaît?

Chapitre 3: Les primates du Kama Soutra.
 
Entre-t-on enfin dans le vif du sujet puisqu'il est question de l'ordre des primates? Non! Nous restons dans le langage populaire et Kama Soutra veut dire que l'animal est rudement porté sur le sexe sans l'avoir lu ... comme bon nombre d'entre nous. La bibliographie du chapitre cite un grand nombre d'études sur les pravations et dépravations sexuelles des primates mais nulle part le Kama Soutra n'est cité. C'est pourtant une œuvre aussi importante que "le Prince". Il manque aussi la bibliographie des pravations et dépravations sexuelles des humains. Le singe en nous ne devrait-il pas comparer ses performance avec le singe hors de nous?

Chapitre 4: Violence: de la guerre à la paix.
 
Bonne question. Pourquoi existe-t-il de la violence chez les singes ( eux et nous)? Quel est l'état de référence: la paix ou la guerre? Mais la violence n'existe-t-elle pas chez le reste du règne animal?  Et dans ce cas faut-il parler également de paix ou de guerre? Dans ce cas il aurait fallu un autre titre " L'animal en nous". Il est urgent d'attribuer à animal, à singe et à humain ce qui lui revient. Ce chapitre attend donc une explication plus large.

Chapitre 5: La bonté: des corps animés de sentiments moraux.
 
Les singes non-humains auraient des sentiments moraux. Or c'est par leurs sentiments moraux que les humains s'élèvent bien au-dessus des animaux non-humains. Dans ce chapitre, ils entrainent des singes. Précision: cela voudrait-il dire que quand on n'a pas de sentiments moraux, on n'est qu'un corps animé? Salut, René

Chapitre 6 : Le singe bipolaire: trouver le juste milieu.
 
De quoi s'agit-il? Le trouble bipolaire est l'ancien nom de la dépression maniaco-dépressive. Elle est du ressort de la psychiatrie. Mais peut-être s'agit-il plutôt d'un comportement quotidien où la singe serait parfois uniquement animal et de l'autre presque humain sapiens. Nous sommes en dehors de l'éthologie et par conséquent dans des supputations impossible à rattacher à un tronc de connaissances précises. 


Conclusion du blog:
 
Tant que l'on aura pas construit une éthologie humaine partie de l'éthologie générale qui estimerait que tout ce que font les humains et que ne font pas les autres espèces est du ressort de cette connaissance, nous emprunterons de manière arbitraire à un grand nombre d'arguments dans des discours très variés. Cela aboutit à préserver une supériorité transcendantale de l'humain proche du racisme ordinaire. Comme il y a encore beaucoup de lecteurs potentiels de telles sornettes, cette littérature n'est pas prête de disparaître.

vendredi 11 mai 2012

homme (anecdotique)



Claude Combes - Darwin, dessine moi les hommes

Éthologie

Le Tyrex n'est pas un minou et les vivants n'ont pas pour but de faire naitre 7 milliards de super prédateurs car l'évolution ne peut être comprise d'une espèce vivante particulière même si elle s'est attribuée le titre de homo sapiens sapiens.




chimpanzé (anecdotique)



La Sambre - 11 mai 2012












Éthologie

Plus de gibbons, de chimpanzés, de gorilles ou d’orangs-outangs sur Terre, fin du XXI° siècle. Et alors! Qui a versé une larme sur la disparition des dinosaures? Et qui versera une larme sur la disparition des humains? C'est si loin qu'on n'y pense guère. Ce n'est pas encore cette fois-ci que l'on fera une sensibilisation réussie là-dessus.
 
 

guerrier (anecdotique)

Les Guerriers du froid. Vie et mort des soldats de l'Armée rouge 1939-1945
(Ivan's War. The Red Army 1939-1945)

 Catherine Merridale
 

Citation de Raphaelle Branche - Le Monde - 11 mai 2012
La reconquête du territoire national achevée, les soldats soviétiques se livrent à "une orgie de crimes de guerre"



Éthologie

N'y a t il eu que cette reconquête qui a donné lieu à ces manifestations? Ou bien toutes les (re)conquêtes en sont-elles accompagnées? Si non, il nous faut un nouveau tribunal de Nuremberg. Si oui, il faut remplacer l'histoire par l'éthologie humaine afin de traiter encore plus objectivement les faits historiques.

A force d'enseigner le passé où l'on efface ce que l'on veut, on permet à ce passé de devenir notre futur. Si nous signalons pour chaque guerre le nombre de morts et de viols - utiles quand nous les commettons chez nos ennemis et douloureux quand ces ennemis les commettent chez nous - il est possible que nos commémorations historiques deviennent l'occasion de la réconciliation de tous les humains qui descendent tous de ces quelques centaines de milliers de nos ancêtres qui quittèrent l'Afrique - ou y restèrent - il y a 70 000 ans. 


Livre décevant. Où est le travail de Raul Hilberg descriptif et sans jugement de valeur. 

1) "La Bataille de Stalingrad fit 750 000 morts en 6 mois" 

En 1942, la population soviétique représentait 190 000 000 d'habitants environ. Si l'URSS avait été une tribu de 253 habitants, cela aurait un mort.


2) "30 millions de Soviétiques furent mobilisés dont 8 millions furent tués. En tout, il y eu 27 millions de morts"
Soit une personne sur 7. Si nous revenons à notre tribu de 253 soviétiques, cela fait 36 personnes. C'est un chiffre raisonnable. 


3) Chacun sait que les 30 Glorieuses sont en partie le rattrapage des pertes humaines et matérielles de la guerre. En 1970, il y a 240 000 000 habitants en Russie. Le vide est comblé.


4) Catherine Merridale n'a pas jugé utile de compter le nombre de viols mais elle se livre à une série d'explications qui vont 
- du déni - qu'est ce qu'un viol à côté de Maïdanek  
- à l'oubli  " que pèse dans leur souvenir un instant de colère  par rapport aux longues journées d’hôpital, ou aux copains, aux marches de nuit, aux chansons? "
- et à la justification pure et simple


En conclusion:
Tous les humains en guerre se livrent à des actes terribles depuis leur spéciation. Plus ils sont nombreux, plus il y a de victimes - c'est une la palissade - et plus ils sont nombreux plus leurs armes sont efficaces de manière démultipliée.
Nous attendons que les gardiens du respect des lois de la guerre écrivent leur rapport et que ceux qui le méritent chez les vainqueurs soient déférés devant la CPI.















Indes (anecdotique)


Sanjay Subrahmanyam

Vasco de Gama : Légende et tribulations du vice-roi des Indes

( Libération - Jean Yves Grenier - 10 mai 2012)

 Revue de Presse

Résumé succinct :

- Vasco de Gama quitte Lisbonne le 8 juillet 1497 à la tête d’une modeste escadre de quatre vaisseaux. ...  Il se résout à utiliser les compétences des navigateurs autochtones pour traverser l’océan.

- Il dirige deux autres expéditions en 1502 et en 1524.

- C’est à partir de 1509 qu’est établi l’empire portugais d’Asie. 

- Il arraisonne un navire chargé de pèlerins musulmans de retour de La Mecque et fait exécuter tous les passagers, hormis dix-sept enfants envoyés au Portugal.

- Par le recours à une supériorité militaire acquise grâce à l’artillerie pour compenser une infériorité commerciale, ces échanges contribuent à l’enrichissement du Portugal

Éthologie

L'heureux siècle des Grandes Découvertes! 

L'église a inventé l'acte de contrition parfaite: nous n'allons pas à nouveau présenter des excuses pour ces bavures dans notre mission civilisatrice. 

Le jour où les Indiens auront la même avance technologique sur nous que nous sur eux au XV° siècle, espérons que Dieu nous protégera également des balles et des bombes. Car ils viendront également nous découvrir. 

Il y a eu la découverte des bateaux chez les humains et l'âge du fer qui les a perfectionné. 

Lors des "Grandes Découvertes", les Européens s'aperçoivent qu'ils disposent d'une avance technologique très forte par rapport au reste du monde. Cette avance leur permet de  se déplacer sur l'ensemble de la Terre et de faire des échanges. Ce sont souvent des échanges inégaux. Les Européens s'emparent de vastes régions grâce à cette supériorité. 

Mais à force de se fréquenter les faibles se renforcent et les forts s'affaiblissent et aujourd'hui, les Occidentaux sont sur le point de passer à la seconde place pour les mêmes raisons qui leur avaient permis de prendre la première place à partir du XV° siècle. 

Tout cela est humain.

mercredi 9 mai 2012

hominidé (anecdotique)


Josef Reichholf - L'émergence de l'homme


Éthologie

"Pourquoi l'humain a-t-il quitté par trois fois l'Afrique alors que les conditions de vie y étaient excellentes?" se demande au début du livre, son auteur.

Précision. On quitte un lieu pour un autre sur une vie personnelle qui statistiquement évolue autour de 80 ans si tout se passe bien.  S'il s'agit de groupes d'humains et sur une profondeur de siècles ou de millénaires, elle prend une autre allure, celle d'un questionnement sur un destin. Pensons aux juifs ou aux israéliens. Ils se dispersent il y a 2000 ans et reviennent à Jérusalem depuis 1900. En Israël, à qui poserons-nous cette question et qui nous répondra: les "hommes de la rue", les hommes d'état, les poètes ....

J. Reichhof parle de trois sorties: celle de l'erectus il y a 1 million d'années, celle du Neandertal il y a 200 000 ans et celle de l'humain, il y a 70 000 ans. Et il y répond tout seul comme le font des gens "cultivés" quand ils se mettent à expliquer la vie des gens "non cultivés": il n'est pas nécessaire de leur demander leurs avis.

L'auteur ne parle que de l'humain et tout le reste, non-humains et non-vivants - ne sert que de décor. En introduction, il verse une larme sur la difficulté à naître et à vivre de son héros préféré, l'homo sapiens: il marche sur deux membres donc il a mal dans les os et il a un gros crâne qui passe dangereusement à travers le vagin de sa mère. N'est-ce pas un vieux riche qui se plaint de ses rhumatismes à un vieil ami plus perclus que lui mais pauvre. Seules les souffrances des humains ont de l'importance. C'est inexact.  Tous les vivants recherchent leurs ressources de vie et de reproduction et rencontrent les mêmes facilités ou les mêmes difficultés dans cette quête. Il n'y en a pas un qui souffre plus ou moins qu'un autre. Tous les vivants quittent ou ne quittent pas leur "paradis" originel: c'est là l'une des multiples causes de leur évolution. 
 

- L'Erectus s'aventure hors d'Afrique 1 à 2 millions d'années après être descendu de l'arbre et après avoir commencé à développer grâce à ses mains des outils / armes. Son cerveau passe de 600g à 1000g selon un processus très lent si on le compare aux chronologies multiséculaires de l'histoire des humains telle qu'on l'apprend aujourd'hui dans les 200 états de l'ONU, mais très rapide au regard des durées de l'évolution: l'émergence des "herbivores", des "carnivores" et des primates commencent avec la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années. Ce processus est complexe: plus l'humain améliore la pierre qu'il taille, plus sa sociabilité augmente car la sociabilité augmente à son tour l'efficacité de l'outil / arme. Et ces deux améliorations augmentent la capacité - contenu et qualification - du cerveau. C'est le début du cercle vertueux que l'on appelle le travail: la quête collective des ressources de vie qui amène l'humain à sa puissance actuelle en 2012. Néanmoins, il y a 1 million d'années, le progrès technologique n'en est qu'à ses débuts et les Erectus qui débordent d'Afrique ne s'en rendent pas vraiment compte. Chasseurs cueilleurs, ils se dispersent en quête de nouvelles ressources. Il y a des guerres, des paix et des exodes. Mais certains arrivent jusqu'en Chine vers 400 000 ans BP, on ne peut pas vraiment parler de la rapidité d'un éclair.

- Quand on compare Neandertal et Erectus, la différence est gigantesque. Ne l'appelle-t-on pas humain sapiens neandertalensis. Il est plus près de l'humain sapiens sapiens, c'est-à-dire de nous-même que de son ancêtre. Le seul inconvénient, définitif cependant, c'est que, soit pour des causes intrinsèques soit à cause de son successeur, il disparaît.

- Concernant Sapiens, J Reichhlof réitère sa question: pourquoi avons-nous quitté l'Afrique? Voici une parabole qui illustrera ce fait. Soit Jules et Jim qui un soir se disent que l'endroit qu'ils exploitent est trop petit pour leurs deux groupes familiaux. Comme ils s'aiment bien, ils décident de jouer cela à pile ou face. Pile choisit le premier. C'est Jules qui gagne: pile, il reste. Jim l'embrasse et il quitte les lieux avec les siens. Et après une très longue marche, il s'installe en un lieu qui deviendra un jour l'Europe. Des millénaires se passent. Nous voici à l'âge du fer. Les descendants de Jules sont hors-jeu: il n'y a pas de fer en Afrique en quantité critique pour créer un âge de fer. Mais l'Europe comme tout le continent eurasien se trouve dans l'Iron Belt, la ceinture du fer. Seul ce continent, contrairement aux Amériques, à l'Australie et, raison de plus, à l'Antarctique connaîtra cet âge. Cela donne un énorme coup de fouet aux descendants de Jim qui se multiplient comme étoiles dans le ciel ou grains de sable sur la plage et découvrent des armes / outils ultra modernes. Les descendants de Jules vivent heureux au paradis terrestre. Leur population est stable et ils ont gardé les armes / outils qui ont fait leur succès. Un jour, hélas, les descendants de Jim pour les mêmes raisons évoquées au début de cette fable émigrent / envahissent. Tous ont oublié qu'ils étaient frères. Il y a, alors, d'un côté des "non civilisés" durs à cuire mais vaincus d'avance et de l'autre "des envahisseurs", supérieurs. Jetons un coup d’œil sur les Terminators américains face aux afghans en bérets de laine et reportons-nous aux manuels d'histoire de tous les pays pour les suites de cette parabole.

La réponse à la question sur les raisons qui nous ont fait quitté l'Afrique est simple. L'espèce humaine grâce à ses mains acquises dans les arbres, son cerveau et sa sociabilité ne cesse de progresser en nombre et naturellement elle s'étend sur le territoire terrestre. Il y a des lieux fertiles en agriculture ou en ressources non agricoles et des lieux stériles avec tout un dégradé qui va de l'un à l'autre. Et les peuples qui y vivent en dépendent. Le classement des états par l'importance de leur PIB par habitant en est une bonne illustration. Ce n'est pas un classement absolu mais relatif. Exemple 1: on découvre du pétrole dans le sous le sol saoudien, aussitôt les bergers font construire des gratte-ciels. Exemple 2: un pays - la Chine - refuse la révolution industrielle et préfère un vaisseau amiral en marbre en rade du Palais de Pékin, et c'est la décadence

A l'échelle de l'évolution, les humains ne sont qu'une seule et même espèce. Plus généralement, tous les vivants sont soumis aux mêmes règles de recherche des ressources de vie et de reproduction. 

Et la Terre n'est qu'une infime poussière dans l'Univers, dont nous sommes partie intrinsèque et pour chacun des vivants, l'essentiel c'est sa vie de 80 ans s'il s'agit d'un humain.