vendredi 5 avril 2013

plaisir sexuel (anecdotique)





Malvine Zalcberg - Ce que l'amour fait d'elle


Éthologie

Il y a trois milliards d'années, les vivants eucaryotes n'existaient que sous forme monocellulaires. La reproduction se faisait par scissiparité. Il y a moins d'un milliard d'années, ces cellules se regroupent en vastes corps multicellulaires. On estime qu'un corps humain est constitué de 10 000 à 100 000 milliards de cellules. Il faut avoir à l'esprit que c'est là que le corps consomme ses ressources de vie et que c'est là qu'il continue à se reproduire. S'il y a une blessure, les cellules mortes disparaissent et les cellules environnantes reconstituent le tissu local à partir de l'ADN: si c'est de l’œil, on fait de l’œil, si c'est un muscle, on fait du muscle et toute trace du passé disparaît pour les blessures bénignes. 

Tous les vivants multicellulaires se reproduisent à partir de la rencontre d'une cellule haploïde - c'est à dire avec un seul filament ADN et appelée également cellule sexuelle - XX ( féminine) et XY ( masculine). 

Chaque plante en produit des milliards des deux sexes.

Chez les animaux - notamment chez l'humain - la situation est différente. L'humain XY produit une grande quantité de cellules sexuelles alors que l'humain XX n'en produit qu'un tous les 29 jours environ. La période de fertilité est plus réduite encore. 


Si l'on écoute les sexologues actuels, un rapport sexuel par jour est normal. Et ils ont à l'esprit que chacun des partenaires y trouve du plaisir.

Selon l'évolution, la sexualité a pour but la reproduction des vivants. Et ne vivent que ceux qui se reproduisent. C'est peut-être l'une des raisons de l'existence de telles quantités de cellules haploïdes dont un nombre infinitésimal donne lieu à conception d'un vivant. Et le plaisir irrésistible est un moyen d'augmenter les conceptions. 

Certes à ce régime, chaque humain XY pourrait avoir autant d'enfants que de fois où il aurait copuler bien que chaque humain XX freinerait en partie ce mouvement en ne donnant naissance à un enfant qu'une fois par an durant toute la durée de sa fertilité. Or dans l’extrême des cas, les couples humains évoluent autour d'une vingtaine d'enfants et en moyenne, dans les pays européens par exemple, il n'y a que un ou deux enfants.

Que faire alors de ce besoin irrépressible de copuler, que faire du plaisir sexuel? Chaque espèce le gère à travers son éthologie spécifique. Chez les humains, il y a mille manières de s'en sortir depuis la morale la plus austère prônée par l'église catholique d'autrefois - parmi bien d'autres institutions - jusqu'à toutes les modalités actuelles dont la liste est trop longue à noter ici et qui va de ce qui est autorisé ou  toléré jusqu'à ce qui est tabou, interdit voire criminel.