jeudi 18 avril 2013

tristesse (anecdotique)



Jean Starobinski - L'encre de la mélancolie


Éthologie

Tous les vivants sont en Quête permanente de leurs Ressources de Vie et de leurs Ressources de Reproduction.

Les végétaux les trouvent sur place et les animaux doivent en permanence se déplacer. 

Chez les humains, il y a les plus pauvres qui à l'image des Sans Domiciles Fixes trouvent le minimum chaque jour sinon ils meurent et les plus riches humains qui disposent de milliards d'euros sous des formes très variées. Les uns et les autres en ont vraiment besoin et ils y consacrent l'essentiel de leur temps. 

Quand ils trouvent, ils vont de la joie à la tristesse car leur satisfaction est variable: ils trouvent moins que ce qu'ils espéraient ou beaucoup plus. Certains n'en ont jamais assez alors que d'autres en ont trop et sont toujours satisfaits de leur sort. Pour tous,  les choses sont catastrophiques ou bénéfiques. 

La raison est simple: chaque humain a la capacité d'occuper tous les états entre celui de SDF et celui du plus riche homme de la Terre. La tristesse ou la joie correspond à l'adaptation de leur cerveau  à la situation qu'ils vivent. S'ils sont tristes, ils vont assez souvent lutter contre cet état en faisant des démarches adaptées ou non. S'ils sont dans le joie, ils tenteront de s'y maintenir ou d'améliorer encore leurs ressources.

Cette situation n'est pas définitive même si globalement les pauvres restent pauvres et les riches, fortunés.

Cette quête quotidienne est éprouvante et la non réussite peut devenir permanente. L'humain devient alors mélancolique ou dépressif.

Dans le domaine des ressources de reproduction, on trouve tous les états affectifs. Pour l'éthologie, les humains sont des vivants sociaux. Ils ne cessent de créer des groupes et toutes les quêtes de ressources sont socialisés. Un couple éternel se compose, traditionnellement, d'un XX et d'un XY et des XX et/ou XY  qu'ils ont conçus. 

En tant que vivant, tous sont en concurrence pour les ressources de vie et les ressources de reproduction selon un régime spécial celui de la famille mais dont les fondements sont les mêmes que dans tout autre groupe. Il y a donc des combats internes pour les ressources de vie et - rarement cependant - des crises liées à la quête de ressources de reproduction. Dans ce domaine, nous trouvons également des états qui vont de la dépression à la "haute pression".

Les végétaux sont-ils mélancoliques? Nous ne le saurons jamais mais nous partons de l'hypothèse que seuls les animaux - dans notre cas - les humains - peuvent l'être car ils sont les seuls qui peuvent passer de l'état de SDF à l'état de riche du fait de leurs déplacements alors qu'un végétal est définitivement installé à un endroit et il n'a aucune marge de manœuvre.