Le réseau social de la baleine à bosse prouve qu'elle est cultivée
All humans are animals. All of them have a common ancestor with anyone others animals from insects to the 7 milliards of humans. It's our world. It's our destiny. Here are the words to speak about this reality. Tous les humains sont des animaux. Chacun d'entre eux a un ancêtre commun avec tous les autres animaux depuis les insectes jusqu'aux 7 milliards d'humains. C'est notre monde. C'est notre destin. Voici les mots pour exprimer cette réalité.
mardi 30 avril 2013
inégalité (anecdotique)
François Bourguignon - La mondialisation de l'inégalité
Éthologie
L'humain est un animal social. Au lieu de quérir quotidiennement ses ressources de vie seul et à la dimension de ses compétences, il les acquiert collectivement par ce que l'on appelle le travail. En petits groupes, il chasse, il cueille et il vient à bout des tous les grands animaux. En grands groupes, il transforme tous les vivants non humains en espèces domestiques et tout le non vivant en ressources de vie.
Dans une espèce, chaque vivant est différent de l'autre. Au moment le plus critique c'est à dire lorsqu'il n'y a qu'une ressource de vie pour deux et que les deux disparaissent s'il y a partage, le plus adapté l'emporte. Mais la meilleure comme la moins bonne adaptation est fruit du hasard.
Tous les humains sont différents les uns des autres. Ce n'est pas un constat moral mais un constat scientifique.
Dans le travail, il y a deux phases: la contribution et la rétribution. Les différences se retrouvent dans la contribution au travail - "de chacun selon ses capacités à contribuer" - et dans la rétribution -"à chacun, selon ses capacités à obtenir sa rétribution" .
L'espèce des humains sapiens est apparu il y a 200 000 ans et de quelques centaines de milliers elle atteint aujourd'hui 7 milliards d'individus. C'est le progrès dans le travail qui est la cause de cette réussite.
La mondialisation , c'est la transformation de toute l'espèce humaine en un seul groupe de travail. En éthologie, l'inégalité n'existe pas. C'est un terme moral. Il faut parler de différence intra-spécifique.
lundi 29 avril 2013
FS - croûte océanique (anecdotique)
Le recyclage d'une croûte océanique prend plus de 2 milliards d'années
ville (anecdotique)
Jacques Donzelot - La France des cité
Éthologie.
Les grandes cités ont fleuri dans les années 1950-1960.
A cette époque, il y avait 2,5 milliards d'humains et à présent presque trois fois plus. Cette augmentation de la population est la cause d'une exponentiation des ressources de vie et son résultat, également.
Aujourd'hui, certaines cités sont devenues un frein à la quête de ces ressources parce qu'elles étaient une réponse à la situation de l'époque et qu'elles ne le sont plus aujourd'hui.
D'autres solutions se mettent en place.
C'est une évolution normale.
vendredi 26 avril 2013
poésie, théâtre et roman (anecdotique)
Albert Thibaudet - Physiologie de la critiqu
Éthologie.
Chaque vivant est en Quête quotidienne de ses Ressources de Vie et de ses Ressources de Reproduction.
Un végétal trouve sur place l'énergie solaire et la chimie de la terre. Il appraît, vit et disparaît au même endroit. Comme il n'a pas besoin de se déplacer, il n'a pas de cerveau.
Tous les animaux se nourrissent d'autres vivants que ceux de leur espèce - sinon l'espèce disparaîtrait rapidement - et de végétaux. Comme ils doivent se déplacer, ils ont un cerveau. Le cerveau va du plus simple, celui du rotifère dont le système nerveux comporte environ 200 cellules au plus complexe, celui de l'humain dont le seul cerveau évolue autour de 100 milliards de neurones.
La quête quotidienne des ressources est donc différente chez tous les animaux et il est probable que si le cerveau de l'humain est si important c'est parce qu'il forme un sur-groupe social correspondant à l'ensemble des 7 milliards actuels. La preuve? Dans une situation dramatique où il y a risque de mort il semble qu'un humain portera plutôt secours qu'il n'évitera un autre humain parce qu'il y trouve un semblable qu'il soit dans son pays ou non et qu'il fasse partie d'un même état que lui ou non.
Quand existe des milliards d'humain et des millions de groupes, les ressources de vie sont bien plus variées que la quête des végétaux et des animaux. On y trouve par exemple des humains qui écrivent des poésies ou des pièces de théâtre, des romanciers et d'autres encore qui donnent leur avis sur la qualité de ces œuvres.
Chez les humains il y en a qui ont un grand territoire c'est à dire beaucoup de ressources, et d'autres qui n'ont rien: tous les jours ils ne savent pas s'ils vivront ou non jusqu'au lendemain. Cela est vrai pour tous les types de travaux dont ceux des arts de l'écriture.
jeudi 25 avril 2013
enfant (anecdotique)
Patrice Huerre, Stéphanie Rubiavec Anne Lanchon - Adolescentes, les nouvelles rebelles
Éthologie
Tous les vivants eucaryotes - des vivants composés de cellules comportant un noyau où se trouve un double filament ADN - apparaissent, en général, le jour où une cellule haploïde - cellule sexuelle dont le noyau ne comporte qu'un filament d'ADN - XY ou XY s'unit à une autre cellule haploïde XX ou XY et déclenche l'apparition d'un vivant spécifique XX ( femelle) ou XY (mâle)
Pour tous les vivants, il y a deux moments déterminants: son apparition et sa disparition.
Chez les mammifères, s'ajoutent le temps de l'enfance, le temps de la reproduction et le temps de la senescence. C'est chez les humains que le temps de l'enfance est le plus long.
Chaque vivant est en Quête quotidienne de ses Ressources de Vie et de ses Ressources de Reproduction et chaque vivant est en concurrence générale avec tous les autres vivants de son espèce. La quête quotidienne et la concurrence sont en partie confiées aux groupes chez les animaux sociaux.
Pendant l'enfance, c'est le groupe familial - ou d'autres groupes s'il y a défaillance - qui apportent les Ressources de Vie à l'humain. Néanmoins la quête existe et elle devient de plus en plus autonome au fur et à mesure que l'on approche du temps de la reproduction et la concurrence va en s'exacerbant.
Chez les humains, le vivant XY est un homme et le vivant XX est une femme. La femme porte l'enfant dans son ventre pendant 9 mois. Ce dimorphisme sexuel entraîne un fonctionnement différencié de chacun d'eux dans le groupe familial et dans tous les autres groupes.
La Quête des Ressources de Vie et la Quête des Ressources de Reproduction dans un contexte de concurrence générale est commun tant à l'XX qu'à l'XY mais à chacun selon ses moyens. Cela apparaît dans l'enfance et se confirme par la suite jusuq'à la disparition.
mercredi 24 avril 2013
état (anecdotique)
Laure MARCHAND, Guillaume PERRIER et Taner AKCAM (Préface) - La Turquie et le fantôme arménien
Éthologie
Chaque espèce vivante considère toutes les autres espèces comme une ressource de vie. Par exemple, les humains ont domestiqué un grand nombre de végétaux et d'animaux depuis 10 000 ans puis ce fut le tour du non-vivant. C'est un succès qui se limite pour l'instant à la Terre.
A l'intérieur de l'espèce, tous les vivants sont en concurrence permanente les uns avec les autres pour l'accès aux ressources de vie et de reproduction. Il y a schématiquement deux situations possibles: les ressources sont suffisantes ou elles ne le sont pas. Dans le premier cas, la paix règne et dans le second, apparaît le conflit où le plus faible cède la place et trouve ou ne trouve pas ailleurs ce dont il a besoin.
L'humain est un être social. Sa quête quotidienne des ressources se fait à l'intérieur de groupes. Le groupe ultime est l'état. L'état est constitué de groupes de niveau inférieur où l'on assiste à la même concurrence que celle qui existe entre les individus. Si les ressources de vie et de reproduction viennent à manquer, le groupe le plus faible se retire ou disparaît.
Ceci se passe dans tous les états depuis la spéciation de l'humain. S'il est difficile d'en parler c'est que la création de groupes chez cette espèce est une ligne de force qui l'a amené aux 7 milliards d'humains actuels. "L'union fait la force" l'emporte sur "la loi du plus fort".
mardi 23 avril 2013
état (anecdotique)
Thomas Pierret - Baas et Islam en Syrie
Éthologie.
L'humain est un animal social.
Comme tous les vivants, il est en permanence en Quête de ses Ressources de Vie et de ses Ressources de Reproduction. Il n'est jamais seul. Il fait toujours partie d'un grand nombre de groupes tels que le couple monogamique ou polygamique éternel qui sert de cadre à sa reproduction, l'entreprise où s'exerce son travail - mode social d'acquisition de ses ressources de vie - et l’état, le groupe ultime auquel il estime appartenir et qui regroupe "tous les humains" de son point de vue. A côté, il y a bien d'autres groupes: les amis, les relations, les associations, les écoles, les quartiers, les villes, les groupes organisées autour de tous ses centres d'intérêts.
Chaque groupe se définit par un dedans et un dehors. Chaque vivant étant en concurrence avec tous les autres, il existe des règles qui harmonisent ces comportements de manière à ce que le groupe soit la somme des forces de ceux qui le constituent. Ceux qui font partie du groupe bénéficient de cette coexistence pacifique. Ceux qui n'en font pas partie en sont activement exclus. Normalement, un humain ne peut s'installer dans une maison où vit une famille qui lui est totalement étrangère et y prendre le rôle de l'un de ses membres. Les personnes qui ne sont pas employées d'une entreprise ne peuvent y pénétrer et se comporter comme s'ils en étaient. Nous faisons partie d'un état et ceux qui n'en font pas partie sont des étrangers qu'il faut traiter en tant que tels ou des ennemis qu'ils faut combattre. Ces inclusions et exclusions fonctionnent de même pour tous les autres groupes.
Les groupes ont vocation à en regrouper d'autres et l'état en est le groupe ultime. Plus il y a d'humains, plus il y a de groupes et plus les groupes en fédérant d'autres sont populeux.
Néanmoins, tous les humains comme tous les vivants sont en concurrence générale. La coexistence pacifique qui transfert au groupe la force de chacun de ses membres peut s'étioler et disparaître soit par manque de ressources de vie et de ressources de reproduction soit par une modifications de l'équilibre générale des forces. Dans le couple éternel, un parent peut souhaiter en sortir ou bien les enfants qui grandissent peuvent exiger plus de ressources de vie. L'entreprise perd ses clients et sa raison d'être ou bien il y a désaccord sur la contribution de chacun ou sa rétribution suite à son évolution. Un état peut s’effondrer sous le coup de la fin de la coexistence entre les différents groupes qui le constituent ou à cause d'une invasion hostile des humains d'un autre état.
Le grand nombre de causes de réussites ou d'échecs de groupes humains est à la dimension de leur population dans le passé comme aujourd'hui. Mais, les humains étant des animaux sociaux, s'ils ne créent pas de nouveaux groupes, ils disparaissent.
lundi 22 avril 2013
vitesse (anecdotique)
Christophe Bouton - Le temps de l'urgence
Éthologie
Il est nécessaire de redire ce qui a déjà été dit. La vitesse de déplacement des humains est fonction du mode de production dans lequel il se trouve et ce mode de production est lié à une démographie précise.
Le mode de production des premiers sapiens directement hérité de leurs ancêtres australopithèques est le Mode de Production Humain. Tout est à portée de la main et à la distance des pas. La vitesse existe quand il faut arriver avant les félins pour dépecer un animal mort ou tué puis fuir avec de grosses pièces de viande. La vitesse existe également lorsque deux groupes entrent en guerre pour des ressources de vie.
Le Mode de Production Domestique apparaît il y a 10 000 ans à différents endroits de la Terre. On ne peut parler d'influence de l'un sur l'autre: l'Amérique du Sud, la région de Pékin, le Moyen Orient et ailleurs encore. On se souvient des grandes invasions mongoles qui renversent l'Empire de Kiev et atteignent la Pologne au XIII°. Sans leurs chevaux, ils n'auraient jamais quitté leurs régions d'origine.
L'âge de fer débute il y a 3000 ans environ et avec lui le Mode de Production Industriel. Il ne concerne que l'Eurasie. Ailleurs, les humains ne trouveront jamais jusqu'au XVIII° s. des quantités critiques de ce fer qui aurait pu les engager dans ce mode de production.
La lumière se déplace à 300 000 km à la seconde et elle est utilisée pour les lasers et la transmission spatiale. La vitesse du navire spatial qui est allé de la Terre à Mars était de 11,24 km/s soit plus de 40 000 km à l'heure. Afin de permettre à des humains de s'y installer dans le futur, il faudra aller bien plus vite. Comme Mars semble être l'unique planète habitable dans le système solaire, des vitesses encore supérieures sont nécessaires pour aller au-delà. Cela signifie que la science fiction est à portée de siècles. En 1936, la moyenne des déplacements entre le foyer et le lieu de travail était de 5 km. Il est actuellement de 45 km. Cela ne fera qu'augmenter grâce aux TGV qui roulent à 300km à l'heure, au train à sustentation magnétique qui atteint plus de 500 km, aux avions subsoniques et bien d'autres moyens de transport à inventer.
La vitesse est l'avenir des humains s'ils veulent que leur population ne stagne pas à 9 milliards. Mais quel que soit le mode de production, les humains depuis leur spéciation sont bien peu différents les uns des autres surtout si on les compare aux autres vivants.
dimanche 21 avril 2013
humain (anecdotique)
Josef Reichholf - L'émergence de l'homme : L'apparition de l'homme et ses rapports avec la nature
Éthologie
Il y a 2 millions d'années environ.
Il y a chez les primates : les gorilles, les orang-outangs, les chimpanzés et les australopithèques ( voir sa reconstitution).
Un animal est tombé d'une falaise vers laquelle il a été poussé par un groupe de ces derniers. il ne faut pas tarder.
Ils courent, découpent les meilleurs morceaux et s'échappent vers leurs refuges avant que n'arrivent les carnivores trop dangereux pour eux.
Une autre fois, ils aperçoivent un vol de vautours qui tournoient haut dans le ciel. Il doit y avoir un animal mort ou blessé. De nouveau, c'est la course afin d'arriver les premiers, se servir et s'échapper rapidement.
Dans l'arbre, les primates ont acquis des mains ( quatre mains?) et un cerveau développé car c'est un univers mouvant où il faut à chaque instant calculer le pas, le geste, la distance et la solidité des supports.
Ceux qui plus tard adoptent le sol et quittent les arbres se redressent car la marche et la course sont plus aisées sur deux pattes seules que sur deux pattes aidées par les mains ( quatre mains?).
La station debout a également deux autres avantages: voir tout ce qui se passe sur terre et dans le ciel et libérer les mains pour améliorer les outils de dépeçage et transporter tout ce qui est utile pour la chasse. Les carnivores transportent leur viande ou leur progéniture en les serrant dans leur mâchoires et les primates qui ne sont pas devenus des humains n'utilisent pas leurs mains pour transporter ce dont ils ont besoin lors de longs déplacements.
La sociabilité est donnée à tous les mammifères par la proximité intime du nourrissage. Elle se développe ensuite pour la chasse. Mais elle devient déterminante chez les futurs humains en leur permettant de vaincre puis de domestiquer toutes les autres espèces vivantes comme nous le constatons aujourd'hui.
Et pourquoi somme-nous nus? En Afrique, notre berceau, il fait chaud et la course est un point fort pour nous. Nous nous sommes débarrassé de nos poils. Puis il y a 250 000 ans, nous avons quitté ce continent pour des lieux bien plus frais, et nous avons couverts notre nudité ... plutôt que d'attendre que les poils nous reviennent car il est plus facile de se vêtir et de se dévêtir selon que les zones découvertes sont chaudes ou froides.
Et de 500 grammes, notre cerveau est passé à 1400 grammes en moyenne.
La différence entre le primate et l'humain n'est-elle pas que le premier a changé les quatre pattes des mammifères en quatre mains tandis que l'humain a changé ses quatre mains en deux véritables mains et deux véritables pieds?
vendredi 19 avril 2013
sexualité (anecdotique)
Claude Crépault (sexologue) - La Sexualité masculine
Jacques André (psychanalyste) - La Sexualité masculine
Éthologie.
Des statistiques évaluent le nombre d'humains sapiens qui auront existé depuis leur spéciation jusqu'à aujourd'hui à 108 milliards.
Chez les vivants ne vivent que ceux qui se reproduisent. C'est pourquoi ils occupent leur vie soit en Quête de Ressources de vie et en Quête de Ressources de Reproduction. Il n'y a pas que les humains qui soient "obsédés par le sexe et la nourriture".
La reproduction des vivants est complexe et variée.
Chez les animaux moyens et grands, le point de départ c'est la rencontre entre une cellule haploïde - avec un seul fil ADN - X ou femelle et une cellule haploïde Y, mâle. Le résultat est une cellule diploïde - avec deux fils ADN - XX ou XY qui donne naissance à une femme ou un homme chez les humains, par exemple.
Du point de vue de la génétique, il y a égalité entre XX et XY. C'est ce qui se passe après la naissance qui définit la place qu'occupe l'une vis à vis de l'autre. Le séjour dans le ventre de la mère dure 9 mois et la durée de la vie ensuite dure en moyenne, chez les Européens, 85 ans.
Les humains naissent dans un couple monogamique ou polygamique éternel. La mère, le père et leurs enfants sont reliés les uns aux autres pour l'éternité, en règle générale.
XY est capable de fournir des cellules haploïdes chaque jour. XX a besoin de 9 mois pour donner naissance à un humain. Le paradigme actuel - en Europe - dans le domaine des ressources de reproduction humaine évolue entre un ou deux enfants par couple dont aucun ne meure.
La "libération sexuelle" c'est la possibilité pour XX et XY de se reproduire chaque jour dans ce contexte en ne dépassant pas les deux enfants statistiques.
La sexologie et la psychanalyse lèvent légèrement le voile sur cette complexité. Il n'empêche : la sexualité est strictement reliée à la Quête des Ressources de Reproduction. C'est un constat mais non une règle morale. C'est pourquoi la morale évolue en permanence et beaucoup plus rapidement que les vivants.
jeudi 18 avril 2013
tristesse (anecdotique)
Jean Starobinski - L'encre de la mélancolie
Éthologie
Tous les vivants sont en Quête permanente de leurs Ressources de Vie et de leurs Ressources de Reproduction.
Les végétaux les trouvent sur place et les animaux doivent en permanence se déplacer.
Chez les humains, il y a les plus pauvres qui à l'image des Sans Domiciles Fixes trouvent le minimum chaque jour sinon ils meurent et les plus riches humains qui disposent de milliards d'euros sous des formes très variées. Les uns et les autres en ont vraiment besoin et ils y consacrent l'essentiel de leur temps.
Quand ils trouvent, ils vont de la joie à la tristesse car leur satisfaction est variable: ils trouvent moins que ce qu'ils espéraient ou beaucoup plus. Certains n'en ont jamais assez alors que d'autres en ont trop et sont toujours satisfaits de leur sort. Pour tous, les choses sont catastrophiques ou bénéfiques.
La raison est simple: chaque humain a la capacité d'occuper tous les états entre celui de SDF et celui du plus riche homme de la Terre. La tristesse ou la joie correspond à l'adaptation de leur cerveau à la situation qu'ils vivent. S'ils sont tristes, ils vont assez souvent lutter contre cet état en faisant des démarches adaptées ou non. S'ils sont dans le joie, ils tenteront de s'y maintenir ou d'améliorer encore leurs ressources.
Cette situation n'est pas définitive même si globalement les pauvres restent pauvres et les riches, fortunés.
Cette quête quotidienne est éprouvante et la non réussite peut devenir permanente. L'humain devient alors mélancolique ou dépressif.
Dans le domaine des ressources de reproduction, on trouve tous les états affectifs. Pour l'éthologie, les humains sont des vivants sociaux. Ils ne cessent de créer des groupes et toutes les quêtes de ressources sont socialisés. Un couple éternel se compose, traditionnellement, d'un XX et d'un XY et des XX et/ou XY qu'ils ont conçus.
En tant que vivant, tous sont en concurrence pour les ressources de vie et les ressources de reproduction selon un régime spécial celui de la famille mais dont les fondements sont les mêmes que dans tout autre groupe. Il y a donc des combats internes pour les ressources de vie et - rarement cependant - des crises liées à la quête de ressources de reproduction. Dans ce domaine, nous trouvons également des états qui vont de la dépression à la "haute pression".
Les végétaux sont-ils mélancoliques? Nous ne le saurons jamais mais nous partons de l'hypothèse que seuls les animaux - dans notre cas - les humains - peuvent l'être car ils sont les seuls qui peuvent passer de l'état de SDF à l'état de riche du fait de leurs déplacements alors qu'un végétal est définitivement installé à un endroit et il n'a aucune marge de manœuvre.
mercredi 17 avril 2013
ville (anecdotique)
Jacques Levy - Réinventer la France
Éthologie
Si l'on regroupait tous les habitants du territoire que les humains appellent "la France", ils n'en occuperaient qu'un demi-département. Diminuer la distance est le meilleur moyen de mettre les gens en relation.
Mais il n'est pas question de supprimer les liens qui les relient sinon cela devient un tas mortifère.
En 1800, Wikipedia nous informe que 3% des humains habitaient en ville et qu'en 2025, ce pourcentage va s'élever à 65%. C'est également en 1800 que les humains ont atteint leur premier milliard d'habitants. En 2025, il y en aura environ 8 milliards.
Le Mode de Production Humain - la chasse et la cueillette - provoque des migrations périodiques à chaque fois que les ressources de vie d'un territoire sont épuisées. Les humains vivent en groupes. C'est la guerre permanente avec les groupes voisins. La distance se calcule en déplacement pédestre. L'espace terrestre est sans limite.
Le Mode de Production Domestique - la domestication des vivants végétaux et animaux par les humains - provoque l'expansion des domaines cultivés autour de groupes sédentarisés. Les guerres sont un fléau que les groupes devenus des États utilisent avec parcimonie soit pour la défense soit pour l'expansion des espaces cultivés lorsque les gains paraissent l'emporter sur les pertes. La distance dépend de la vitesse des chevaux, de la résistances des animaux de trait et de la grandeur des navires à voile. La Terre est ronde.
Le Mode de Production Industriel - l'âge du fer - aboutit à 9 milliards d'humains en 2050 et plus de 70% d'urbanisation.
Petit calcul de liaison très approximatif.
Supposons que les humains d'aujourd'hui soit en moyenne à 100 m. l'un de l'autre, cela fait 700 millions de kilomètres de liens. Au début de l'agriculture - de la domestication des vivants, devrions-nous dire - 10 000 ans avant aujourd’hui, il y avait 10 millions d'habitants. Avec nos liens d'aujourd'hui, ils étaient à 70 km les uns des autres. Aux débuts des humains, s'il y en avait 100 000 sur la Terre, cela nous donne 3500 km de distance les uns des autres il y a 200 000 ans de cela.
En 1976, un Iris 80 de la CII occupait une belle salle d'exploitation. Sa mémoire pouvait atteindre 4 millions d'octets - 4 MO -. Aujourd'hui, sur notre bureau, il y a un ordinateur dont la mémoire est de 8 milliards d'octets - 8 GO - soit 2 000 fois plus et il occupe un petit espace. Mais sa complexité est incomparablement supérieure.
L'exponentiation des humains est analogue à celle des bits des ordinateurs et se traduit par une exponentiation de leurs ressources de vie. L'urbanisation est analogue à la miniaturisation des composants des ordinateurs.
Nous nous doutons qu'il y a une limite mais nous ne la connaissons pas.
Il n'empêche que l'humain est un animal comme tous les animaux, un vivant comme tous les vivants et comme eux il procède du non-vivant: l'Univers.
mardi 16 avril 2013
FS - australopithèque (anecdotique)
L’australopithèque de Malapa précise l’histoire évolutive de l’humain
Amérindien (anecdotique)
Alfred Métraux,
Mickaël Brohan
Jean-Pierre Goulard
Patrick Menget
Nathalie Pétesch
Écrits d'Amazonie
Éthologie
Les Indiens des Amériques que rencontrent les ethnologues du XX° siècle trouvent leurs ressources de vie essentiellement selon le Mode de Production Humain tandis que leurs observateurs européens sont passé au Mode de Production Domestique puis au Mode de Production Industriel.
De ce point de vue, il y a 50 000 ans de distance entre eux.
Tant que les Européens restent chez eux jusqu'au XV° siècle, cela n'a aucune conséquence mais dès leur arrivée et leur installation de plus en plus massive, leur supériorité en matière de Quête de Ressources de Vie est telle que les Indiens qui ne sont pas décimés par les maladies européennes, les armes et la mise sous tutelle se réfugient sur des territoires qui leur paraissent hors d'atteinte.
Au XX° siècle, les savants ou les prêtres les dénichent au fond des forêts. Ils précèdent toujours la vague des immigrés et de leurs descendants.
Quand Alfred Métraux nait 1,7 milliards d'humains vivent sur Terre, quand il meurt, il y en a 3 et en 2050 il y en aura 9. Du point de vue de l'espèce humaine, c'est un succès.
Alfred Métraux dresse une liste de 18 pages avec les ethnonymes dont il a constaté la disparition. Du point de vue des Indiens, c'est un malheur.
Pour l'éthologie, c'est une règle: dans toutes les espèces vivantes, les individus les plus adaptés l'emportent sur ceux qui le sont moins. Cela n'est pas une justification morale. Ceux des humains qui ont pour projet de détruire les autres finissent par être vaincus. Si les Indiens disparaissent c'est parce que leur mode de production limite la population humaine terrestre à quelques centaines de milliers d'humains alors que le Mode de Production Industrielle devrait l'amener à 9 milliards.
lundi 15 avril 2013
banderole (anecdotique)
Philippe Artières - La banderole : Histoire d'un objet politique
Éthologie
Lorsqu'ils s'affrontent des groupes de gorilles font beaucoup de bruit et remuent beaucoup de branches. Et les combats peuvent ne pas aller au-delà.
Les humains qui ont inventé l'écriture ne font qu'y rajouter un moyen supplémentaire, la banderole.
La lutte entre les groupes ou entre les individus concernent toujours les ressources de vie ou les ressources de reproduction.
dimanche 14 avril 2013
samedi 13 avril 2013
humain (anecdotique)
Jacques Véron - Démographie et écologie
Éthologie
Plus il y a d'humains, plus il y a de travail donc plus il y a de ressources de vie.
Il existe des millions d'espèces de vivants. Les humains ne sont qu'une espèce parmi elles.
Si les humains continuent à se développer, il n'y aura plus d'autres vivants que domestiqués c'est à dire transformés en ressources de vie humaines.
Alors on passera à une transition démographique qui stabilisera automatiquement la démographie humaine comme cela se passe par exemple sur les hauts plateaux du Tibet ou dans d'autres régions autarciques.
Ce ne sera pas le paradis terrestre. La plupart des animaux supérieurs sauvages auront disparus, la biodiversité sera fort appauvrie car uniquement déterminée par les besoins d'une espèce et la technologie sera moins inventive qu'aux moments de l'expansion démographique.
L'inconnue, ce sera alors la possibilité ou non pour les humains de trouver de nouveaux espaces d'expansion ailleurs que sur la Terre.
vendredi 12 avril 2013
écologie (anecdotique)
Arne NAESS - Afeissa Hicham-Stéphane - Ecologie, communaute et style de vie
Voir les Huit thèses ( in Wikipedia):
Éthologie
Depuis la découverte d'Ekofisk en 1969, la Norvège est devenu l'un des pays où le revenu par habitant est l'un des plus élevés d'Europe. En 2005, elle se situe en deuxième position derrière le Luxembourg.
On retrouve souvent dans l'histoire humaine ces deux situations:
- plus un pays est prospère, plus les écrits de ses habitants font autorité
- et plus il est possible à certains de ses habitants de remettre en question le mode de développement de leur pays.
Arne Naess propose une position écologiste radicale dans l'un des pays dont la grande richesse provient du pétrole. Que disent les écologistes des pays les plus pauvres qui n'ont pas de pétrole?
jeudi 11 avril 2013
pauvre (anecdotique)
Serge Paugam, Camila Giorgetti - Des pauvres à la bibliothèque / Revue Borborygmes
Éthologie
Il y a une analogie entre le végétal et l'animal.
Chaque vivant est en Quête permanente - quotidienne - de ses Ressources de Vie et des ses Ressources de Reproduction. Selon le lieu physique pour tous les vivants ou le lieu social pour tous animaux sociaux, ils en trouvent peu, suffisamment ou excessivement.
Un chêne prospère sur un sol favorable et sous un ciel clément et il dépérit dans des conditions défavorables.
A la Bibliothèque Nationale - lieu où se déroule l'enquête du livre - on rencontre des pauvres dont certains ont à peine le minimum pour vivre, des moins pauvres voire des riches.
Le végétal est autotrophe et il trouve ses ressources sans se déplacer. Les végétaux pauvres se concentrent en petit nombre dans des zones défavorables et les végétaux riches en grand nombre dans des zones favorables.
L'animal doit chercher ses ressources, c'est pourquoi il a un cerveau. Chez lui, le pauvre côtoie le riche comme nous le raconte les auteurs du livre.
mercredi 10 avril 2013
démocratie (anecdotique)
Francis Dupius-Déri - Démocratie : Histoire politique d'un mot aux Etats-Unis et en France
Citations extraites de Jared Diamond - Le troisième Chimpanzé - Gallimard 2000 - p 351
Georges Washington (1732 - 1799)
Benjamin Franklin (1706 - 1790)
Thomas Jefferson ( 1743 - 1826) troisième président des EU
James Monroe ( 1758 - 1831) cinquième président des EU
John Quincy Adams ( 1767 - 1848) sixième président des EU
Andrew Jackson ( 1767 - 1845) septième président des EU
John Marshall ( 1755 - 1835) Président de la Cour Suprême des EU
William Henry Harrison ( 1773-1841) neuvième président des EU
Théodore Roosevelt ( 1858 - 1919) vingt sixième président des Etats Unis:
Général Philipp Sheridan ( 1831 - 1888):
mardi 9 avril 2013
livre (anecdotique)
Jean-Paul Delahaye et Nicolas Gauvrit - Culturomics
Éthologie
Google aurait numérisé 5 millions des livres parus depuis le XVI° siècle et cela représenterait 4% des livres imprimés depuis Gutenberg soit 125 millions d’œuvres écrites.
On estime que l'écriture est apparue il y a 5000 ans et la parole bien plus longtemps avant.
Plus il y a d'humains plus il y a de paroles, d'écritures et de textes. Il y avait des dizaines de milliers d'humains lors de l'émergence de la parole, quelques centaines de millions pour l'écriture et il y en a aujourd'hui 7 milliards pour les 125 millions de livres que l'on nous annonce.
Lorsque les humains repasseront en dessous de la barre du demi milliard, puis de la dizaine de milliers, ils feront le chemin inverse. Mais ce retour n'est pas certain. Et c'est le contraire qui est dans l'esprit de la majorité d'entre eux.
lundi 8 avril 2013
RT Flash - fourmi (anecdotique)
Lire la suite ....
révolution (anecdotique)
Pierre Puchot - La Révolution confisquée
dimanche 7 avril 2013
trou noir (anecdotique)
Des centaines de trous noirs de masse intermédiaire pourraient se trouver dans le halo de la Voie lactée,
femme (anecdotique)
Casse-tête familial
Devenir mère et continuer de travailler :
au Japon, ce défi relève de la gageure, d'autant que les hommes
s'investissent peu. Ainsi, les femmes ayant un emploi ont rarement des
enfants (et inversement). Ce qui n'est pas sans conséquence sur l'avenir
du pays, note la BBC. ( en anglais)
Éthologie
D'un point évolutif cela signifie que le modèle "femmes au travail" est récessif. Comme dans les cas des prêtres catholiques par rapport à tous les autres responsables religieux mariés. Et dans le mariage éternel, c'est le couple homme au travail et femme auxiliaire qui continue à l'emporter.
Sauf si les humains parviennent à rééquilibrer les rapports. Il y a les 35h ou le choix de l'homme ou de la femme de devenir l'auxiliaire et peut-être d'autre solutions plus simples et/ou plus inattendus qui n'ont pas encore vue le jour.
samedi 6 avril 2013
démographie (anecdotique)
Hervé Kempf - Fin de l'Occident, naissance du monde
Kenneth Pomeranz - Une grande divergence
Éthologie
Les humains sapiens semblent être apparus il y a 200 000 d'années en Afrique. Ils sont les seuls représentants actuels des hominiens qui se sont séparés des autres hominidés par le développement de la main-outil. Depuis cette époque, nous avons connus trois modes production ( voir les textes précédents):
- de 200 000 à 11 000 ans avant aujourd'hui (AA), le Mode de Production Humain
- de 11 000 à 3 500 AA, le Mode de Production Domestique
- depuis 3500 ans AA, le Mode de Production Industriel
A chaque mode de production correspond un optimum démographique. Quelques millions pour la première époque, quelques dizaines de millions pour la seconde et 7 milliards aujourd'hui pour la troisième et on nous annonce 9 milliards en 2050.
Tous les groupes humains n'avancent pas au même rythme mais il y a une forte tendance à l'uniformisation qui peut-être paisible mais également très violente: les colons européens se sont emparés des territoires occupés par les amérindiens entre le XVI° et XIX° siècle parce que les uns vivaient la montée en puissance du Mode de Production Industriel alors que les autres sortaient à peine du Mode de Production Humain. N'oublions pas que les chevaux qui appartiennent au Mode de Production Domestique - les Amérindiens de l'Amérique du Nord en héritent des conquérants espagnols du XVI°. Ces Amérindiens étaient donc encore à l'époque du mode de production humain.
La règle est simple: chaque mode de production suivant élimine le précédent grâce à son efficacité démographique. Si les 200 soldats de Pizarro viennent à bout des 80 000 soldats de l'Inca Atahualpa, c'est que le Mode de Production Humain plafonne à quelques millions d'humains alors que le Mode de Production Industriel peut atteindre une dizaine de milliards d'humains.
vendredi 5 avril 2013
plaisir sexuel (anecdotique)
Malvine Zalcberg - Ce que l'amour fait d'elle
Éthologie
Il y a trois milliards d'années, les vivants eucaryotes n'existaient que sous forme monocellulaires. La reproduction se faisait par scissiparité. Il y a moins d'un milliard d'années, ces cellules se regroupent en vastes corps multicellulaires. On estime qu'un corps humain est constitué de 10 000 à 100 000 milliards de cellules. Il faut avoir à l'esprit que c'est là que le corps consomme ses ressources de vie et que c'est là qu'il continue à se reproduire. S'il y a une blessure, les cellules mortes disparaissent et les cellules environnantes reconstituent le tissu local à partir de l'ADN: si c'est de l’œil, on fait de l’œil, si c'est un muscle, on fait du muscle et toute trace du passé disparaît pour les blessures bénignes.
Tous les vivants multicellulaires se reproduisent à partir de la rencontre d'une cellule haploïde - c'est à dire avec un seul filament ADN et appelée également cellule sexuelle - XX ( féminine) et XY ( masculine).
Chaque plante en produit des milliards des deux sexes.
Chez les animaux - notamment chez l'humain - la situation est différente. L'humain XY produit une grande quantité de cellules sexuelles alors que l'humain XX n'en produit qu'un tous les 29 jours environ. La période de fertilité est plus réduite encore.
Si l'on écoute les sexologues actuels, un rapport sexuel par jour est normal. Et ils ont à l'esprit que chacun des partenaires y trouve du plaisir.
Selon l'évolution, la sexualité a pour but la reproduction des vivants. Et ne vivent que ceux qui se reproduisent. C'est peut-être l'une des raisons de l'existence de telles quantités de cellules haploïdes dont un nombre infinitésimal donne lieu à conception d'un vivant. Et le plaisir irrésistible est un moyen d'augmenter les conceptions.
Certes à ce régime, chaque humain XY pourrait avoir autant d'enfants que de fois où il aurait copuler bien que chaque humain XX freinerait en partie ce mouvement en ne donnant naissance à un enfant qu'une fois par an durant toute la durée de sa fertilité. Or dans l’extrême des cas, les couples humains évoluent autour d'une vingtaine d'enfants et en moyenne, dans les pays européens par exemple, il n'y a que un ou deux enfants.
Que faire alors de ce besoin irrépressible de copuler, que faire du plaisir sexuel? Chaque espèce le gère à travers son éthologie spécifique. Chez les humains, il y a mille manières de s'en sortir depuis la morale la plus austère prônée par l'église catholique d'autrefois - parmi bien d'autres institutions - jusqu'à toutes les modalités actuelles dont la liste est trop longue à noter ici et qui va de ce qui est autorisé ou toléré jusqu'à ce qui est tabou, interdit voire criminel.
jeudi 4 avril 2013
arbre (anecdotique)
Alain Corbin - La douceur de l'ombre
Éthologie
L'arbre est frère des primates à deux titres.
1) Il a un ancêtre commun avec tous les vivants eucaryotes végétaux et animaux. Il est constitué de cellules comportant chacun un noyau et une molécule ADN. La principale différence entre le végétal et l'animal, c'est la mobilité. Le végétal se nourrit de l'eau et de la chimie que draine son enracinement et de l'énergie solaire qu'il capte par son feuillage. Il n'a pas besoin de se déplacer. L'animal se nourrit de végétaux et d'autres animaux: il doit en permanence les rechercher. Voilà l'origine du cerveau.
2) L'évolution et la différenciation des mammifères se sont faites en fonction du milieu où ils se sont développés. Schématiquement, les herbivores ont colonisé les prairies et savanes: ce sont des ruminants, avec quatre membres pour se déplacer vite et des cornes pour se défendre. Les carnivores courent vite et possèdent des griffes et des dents qui viennent à bout des herbivores les plus coriaces. Les primates se sont installés dans les arbres, un univers bien instable qui a changé leurs pattes antérieures en mains et augmenté leur cerveau pour s'y mouvoir en grande aisance. Les hommes sont redescendus des arbres et grâce à leur main-outil et leur cerveau ils sont venus à bout des carnivores et domestiqué les herbivores. Sans arbres, point de primates donc point d'humains.
Néanmoins, les arbres regroupent un grand nombre d'espèces comme dans le cas des mammifères. Pour chaque espèce, tous les autres espèces sont une ressource de vie. Avec l'arbre, l'humain fait du bois ou de l'ombre. Depuis 300 millions d'années, la Terre n'a cessé de se couvrir d'arbres jusqu'à ce dernier millénaire où les humains ont commencé à les faire reculer de manière conséquente.
Ce n'est que passager, les humains disparaîtront un jour et les arbres reprendront leur empire sur la Terre parce que les arbres sont bien plus économes en ressources de vie que les humains.