mardi 10 décembre 2013

sens (anecdotique)

Jean Starobinski 

- Les approches du sens 

- Essais sur la critique


Éthologie

Le vivant et le non vivant ont un sens, le même sens car le vivant est c'est du non vivant. Le vivant apparaît sur Terre il y a environ 3 milliards d'années et le non vivant, il y a 13,7 milliards d'années. Il y a un infini d'autres systèmes systèmes solaires donc un infini de vivants possibles.

Chaque vivant est un Je au sens où "Je" nait, "Je" vit et "Je" disparaît. Le Je humain pense humain donc il est humain. Le Je vivant "pense" vivant donc il est vivant. 

L'utilisation du J majuscule pour le Je vivant permet de faire l'économie du faux débat où des humains pensent qu'il faut penser pour être respecté comme un humain respecte un humain. 

Dans les bandes des chasseurs cueilleurs, certaines considéraient les voisins comme des non-humains. Il fut un concile qui se posa la question si l'humaine ( la femme) avait une âme. A l'inverse, dans des sociétés chamaniques, les animaux voisins ont une âme. 

Pour un humain, le non humain est une ressource de vie, du bois ou de la viande. S'il ne le définit pas comme du non-humain, il se retrouve dans une position de cannibale. Inutile de s'inquiéter, c'est une règle du vivant: pour tous les non-humains, les humains sont une ressource de vie. 

Mais alors où est le problème? Les humains sont 7 milliards. Ils ont vocation à se multiplier de manière encore plus importante mais ils éliminent tout ce qui ne leur convient pas et s'emparent de tous les espaces disponibles. Que se passera-t-il quand ils seront 70 milliards? C'est le sens de leur évolution: ils sont capables d'étouffer tous les vivants de la Terre y compris eux-mêmes.

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