Sylvain Ledda - Paris romantique -Tableaux d'une ville disparueÉthologie
Tous les vivants vivent un éternel présent. Quand ils ont disparus, d'autres vivants les remplacent et leur présent rejoint le passé de ces derniers. Le passé n'existe pas comme existe le présent.
Le Paris disparu du début du XIX° siècle est un présent éternel pour les humains vivant en ce temps-là. Il est un passé pour l'auteur du livre. Il est le passé de l'auteur et non celui des humains qui vivaient à cette époque.
Quand le passé est présent, il n'y a aucune place pour le présent qui va venir. Et quand nous sommes dans le présent, le passé ce sont 200 à 300 pages d'écriture face à une réalité où il n'y a aucune place pour lui.
Sans parole ni écriture, il n'y a pas de passé. La parole et l'écriture concourent à l'existence du groupe. Les humains vivent à l'intérieur d'un grand nombre de groupes qui chacun ont leurs paroles et leurs écrits donc un passé.
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