Francis Ancibure et Marivi Galan-Ancibure - La méchanceté ordinaire
FC
A l'intérieur de chaque espèce, tout ce qu'un vivant obtient l'autre ne l'a pas. Tous les vivants sont en concurrence les uns avec les autres.
Chez les animaux sociaux - hyménoptères, termites ou humains - les vivants obtiennent plus par la coopération que par la concurrence. La concurrence persiste néanmoins au moment de la contribution de chacun aux Ressources de Vie collectives et au moment de leur répartition.
La méchanceté c'est la constance de la concurrence que ce soit dans les plus petits groupes comme la famille restreinte ou dans les plus grands - entreprises ou états. La méchanceté peut ne pas exister selon la règle du plus adapté c'est-à-dire si les groupes où il n'y a pas de méchanceté l'emportent sur les groupes où elle existe.
On ne sait aujourd'hui qui l'emporte chez les 7 milliards d'humains. Il y a beaucoup d'humains non méchants.
A propos de la couverture:
- Pourquoi y avoir mis un squelette? Seuls les vivants manifestent de la méchanceté.
- Pourquoi y avoir mis un chien et non un humain? Le livre ne concerne que des humains. Il y a 6000 ans avant que le loup ne soit domestiqué, le rapport de force était moins défavorable au chien et à tous les animaux supérieurs qui disparaissent actuellement sous l'effet de l'expansion des humains.
- Pourquoi lui avoir mis une muselière fabriquée par un humain et non par un chien et qui permet à l'humain d'empêcher le chien de redevenir loup et de se nourrir de viande humaine comme les humains se nourrissent de viande des oiseaux, des bovins, des ovins etc...? En général, les espèces ne sont pas cannibales: habituellement, les loups ne mangent pas de loups comme les humains ne mangent pas d'humains. Les animaux se nourrissent tous des autres espèces: les carnivores non humains mangent des humains comme les humains mangent toutes les viandes exceptées l'humaine.
Conclusion
La première de couverture montre un humain présentant une Ressource de Vie, un os, à un chien à qui il a mis au préalable une muselière ce qui l'empêche de s'en saisir. C'est une méchanceté excessive attribuée à l'humain: les humains sont méchants ni plus ni moins que tous les vivants ne le sont.
