Véronique Grandpierre - Sexe et amour de Sumer à Babylone
Éthologie
Tous les vivants, plantes et animaux sont en Quête de Ressources de Vie et de Ressources de Reproduction. On peut dire que c'en est la définition la plus générale.
Le processus de reproduction chez les animaux revêt des formes très variables qui sont autant de réponses à une volonté insurmontable de chaque femelle à recevoir un gamète mâle et de chaque mâle à réussir à transmettre son gamète à une femelle.
La loi générale est celle du renforcement du succès: ne vivent que les descendants d'animaux dont les gamètes ont fusionné et tendent à disparaître tous les autres.
Chez un certain nombre d'animaux, il n'y a aucun contact entre les mâles et les femelles. Les dépôts de gamètes se font à un endroit précis où ils fusionnent sans l'intervention d'aucun des géniteurs. A l'autre extrême, chez les humains, s'instaure le Couple Monogamique ou Polygamique Éternel: le nouveau vivant apparaît dans le ventre de la femelle et dans un grand nombre de cas, se créée une relation éternelle entre la mère, le père et l'enfant.
Chez tous les vivants la quête des Ressources de Reproduction dure depuis leur maturité sexuelle jusqu'à leur disparition.
Chez les humains, avant la mort, existe la ménopause et l'andropause, moins courante, qui interrompent cette quête. Entre ces deux limites, elle est permanente. Il faut alors concilier le couple éternel et cette permanente remise en question du couple. Il y a autant de réponses que de groupes humains et de grandes évolutions dans le temps.
Babylone et Sumer ne sont que deux groupes du Moyen Orient qui y vivent autour de 2 à 3 000 ans avant aujourd'hui. Il n'y a pas de modèles mais des milliers de solutions.
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