samedi 2 août 2014

marxiste (C)

Cette bribe concerne la théorie marxiste, ses principaux concepts et l'application qu'en ont fait les états qui ont adopté un régime politique qui s'appuie sur cette théorie.
 

1) La lutte des classes n'existe pas. D'où le rappel des notions de base de l'éthologie des vivants en général et des humains en particulier. 

Le marxisme met l'accent sur l’exploitation de l'homme par l'homme. L'éthologie parle de concurrence généralisée chez tous les vivants et du travail chez les humains. 

Les différences que l'on constate sur les 200 000 ans d'existence de l'espèce humaine et parmi les 7 milliards d'humains actuels sont liées à l'évolution. La notion de progrès n'existe pas en éthologie. Le passage des vivants monocellulaires d'il y a 2 milliards d'années aux vivants multicellulaires actuels est du même ordre que l'évolution de l'univers. Pour l'univers on ne parle pas de progrès depuis le Big Bang jusqu'à aujourd'hui. Dans les deux cas, il faut parler de hasard.

Les humains sont passés par trois modes de production. Ceux qui prétendent que le Mode de Production Industriel est supérieur aux modes de production précédents sont des humains qui en font partie et qui justifient leurs victoires sur les humains qui "sont en retard". Il y a la partie émergée de cette argumentation, "ils sont cannibales" ou "ils excisent les femmes" mais la raison profonde est la concurrence liée à la Quête des Ressources de Vie. 

2) Des groupes et des sous groupes ont soutenu et soutiennent encore à la théorie marxiste. C'est le cas de Gérard Duménil et Dominique Lévy, les auteurs de "La grande bifurcation". 

Il faut en tenir compte. Mais il faut également y apporter la position de l'éthologie: les vivants sont en permanence en Quête de Ressources de Vie et de Reproduction. Ils ont tous vocation à augmenter en nombre de manière exponentielle mais à condition de trouver des ressources infinies. 

En 2014, ces ressources ne sont plus infinies sur Terre. Elles le sont théoriquement dans le système solaire et dans sa proche banlieue. Si les humains parviennent à embrayer sur celles-ci, l'augmentation de la population pourra se poursuivre. Sinon, il faudra gérer le décroissance. Et là nous avons les modèles aztèques ou cambodgiens que l'on pourrait intituler "décadences des grands empires" ou le modèle tibétain d'adaptation d'un groupe à des ressources de vie limitées. 

La décroissance se fera ni plus ni moins difficilement que l'expansion: elle sera pacifique et non pacifique.

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