dimanche 14 octobre 2012

prison (anecdotique)



Wang Bing - Fengming, chronique d'une femme chinoise - Le fossé

Un documentaire et une fiction pour raconter les déportations communistes chinoises des années 1950-1960, par le réalisateur de "’À l’ouest des rails"


Éthologie

Chez les humains, à la différences de la plupart des animaux supérieurs, les ressources de vie sont acquises par le travail ( main / cerveau / sociabilité) et les ressources de reproduction se manifestent à travers le mariage monogamique ou polygamique éternel. Ce sont des choix éthologiques et non le résultat de l'évolution biologique. 
 
Les choix éthologiques sont moins stables que les choix biologiques. Du point de vue biologique, pour encore un bon bout de temps, ce sont les humains féminins qui porteront le bébé pendant les neufs mois de sa conception. Mais du point de vue éthologique, les mariages homosexuels masculins qui fonctionnent sur le modèle du mariage monogamique éternel doivent faire appel à une personne en dehors de leur couple pour avoir un enfant.

Les prisons servent à écarter les humains qui transgressent le consensus sur les normes éthologiques. Wang Bing décrit les camps de concentration chinois qui ont en commun avec ceux des nazis ou avec les goulags l’extrême dénuement artificiellement crée par les humains à l'égard d'un groupe minoritaire. 

Quelle différence y a t il entre la prison et le camp de concentration? 

Dans le langage courant on parle de détenus de droit commun et de détenus politiques. En éthologie on parlera 

- pour les prisons, de transgressions des normes éthologiques 

- et pour les camps de concentrations, de désaccords sur les normes éthologiques. 

Ce qui est en commun dans les deux cas c'est la puissance écrasante du consensus qui va jusqu'à condamner à mort la minorité enfermée.


mardi 9 octobre 2012

jivaro (anecdotique)

( page 84/85)


Ces peuples de la solitude, comme les appelait Chateaubriand, ont une existence sociale bornée par un très petit nombre d'événements survenant dans un cercle étroit de relations; leur passé remonte rarement au-delà des souvenirs de l'enfance et s'abolit vite dans le monde tout proche de la mythologie. Peu d'Achuar connaissent le nom de leurs arrière-grands-parents, et cette mémoire de la tribu qui se déploie tout au plus sur quatre générations s'engloutit périodiquement dans la confusion et l'oubli. Les inimitiés et les alliances que les hommes ont héritées de leurs pères oblitèrent les configurations plus anciennes que les pères de leurs pères avaient établies, car nul mémorialiste ne s'attache à célébrer les hauts faits accomplis il y a quelques décennies par ceux dont le nom n'évoque plus rien à personne. Hormis les rivières, espaces fugaces et en perpétuel renouveau,
aucun lieu ici n'est nommé. Les sites d'habitat sont transitoires, rarement occupés plus d'une quinzaine d'années avant de disparaître derechef sous la forêt conquérante, et le souvenir même d'une clairière s'évanouit avec la mort de ceux qui l'avaient défrichée. Comment ces nomades de l'espace et du temps ne nous paraîtraient-ils pas énigmatiques, à nous qui portons tant de prix à la perpétuation des lignées et des terroirs et qui vivons en partie sur le patrimoine et la renommée amassés par nos aïeux?

Dans cet univers social exigu et sans profondeur, l'événement le plus insignifiant finit par acquérir une dimension cosmique. La blessure d'un chien à la chasse prend autant de relief que la mort d'un enfant ou un projet de mariage, tous également objets de commentaires attentifs et d'interprétations circonstanciées. La routine des travaux quotidiens étant immuable tout au long de l'année, c'est à la succession des thèmes de conversation que l'on sent passer le temps, comme s'effeuille peu à peu une lente chronique de faits divers. Les guerres, l'abandon d'un conjoint ou les déménagements sur un nouveau site sont les temps forts qui scandent cette sociabilité monotone. Les histoires de vie que nous avons commencé à recueillir se résument ainsi à une suite d'accidents chaotiques : naissance en un lieu disparu, assassinat du père, fuite chez un oncle, conflit meurtrier, rapt de la mère, mariage en un lieu disparu, assassinat du conjoint, nouvelle fuite, nouveau mariage, nouvelle guerre, etc. Entre ces paroxysmes récurrents, la vie reprend ses droits et tisse un nouveau réseau de joies et de peines plus ordinaires. De ces grands éclats de violence qui viennent dissiper l'ennui, je n'ai connu jusqu'à présent que des échos lointains. J'ai devant moi le système clos dont je rêvais et, après quelques semaines
d'observation, je voudrais déjà qu'il soit plus ouvert. Malgré la curiosité toujours en éveil et la routine du travail d'enquête, chaque jour qui passe est englué dans des filaments d'éternité ; notre existence se met doucement entre parenthèses.


 Les lances du crépuscule : Relations Jivaros, Haute-Amazonie


Éthologie

Ces humains  - ils ne sont plus que 4500 aujourd'hui - visités par Philippe Descola en 1986 pendant trois ans,   sont des chasseurs cueilleurs qui sont entrés en contact avec les descendants des colons espagnols en Amérique latine à partir du XVI° siècle. 
 
Ils s'enfoncent dans l'Amazonie pour préserver leurs vies. Ils ressemblent à nos ancêtres d'avant la révolution agricole. C'est la seule différence qu'ils ont avec nous. Au quotidien, ils sont comme nous en quête de ressources de vie et de ressources de reproduction. 
 
Mais ils ne peuvent être nous comme nous ne pouvons être eux car ils sont dans le Mode de Production Humains et nous, dans le Mode de Production Industriel. Ils vont bientôt disparaître soit pas assimilation soit par élimination des tenants du Mode de Production le plus adapté. 







vendredi 28 septembre 2012

français (anecdotique)

 Le royaume des quatres rivières : L'espace politique français (1380-1515)

Léonard Dauphant : Le royaume des Quatre Rivières. L’espace politique français 1380-1515 (Champ Vallon)


Éthologie
 
 
Voici le Mode de Production Industriel vers 1600 sur la zone géographique de "la Terre" que l'on appelle "la France" avec une population de 20 millions d'humains

Il y a d'un côté que des ressources de vie capable de satisfaire 20 millions d'humains.
grâce à un développement technologique en évolution constante et transmissible entre humains et de l'autre une gestion collective des ressources de reproduction qui l'emporte sur la reproduction individuelle.
 
Un exemple
 
Se déplacer en 1394. 
Lorsque le pape Clément VII meurt en Avignon le 16 septembre 1394, Charles VI apprend la nouvelle sept jours plus tard, une occasion se présente d’éviter le Grand Schisme en empêchant l’élection d’un nouveau pape avignonnais. Le messager avait parcouru 95 km par jour, mais en retour, alors que l’unité de l’Église en dépend, le second cavalier réalise l’exploit en 4 jours, soit 660 km à raison de 165 km par jour. 
 

mardi 18 septembre 2012

guayaqui (anecdotique)

Pierre Clastres - Chroniques des Indiens Guayaqui - 1972 - Terre Humaine

Page 49:
Or les chiens et leurs maîtres pénétraient de plus en plus profondément dans la forêt. Jadis, le partage était à peu près net: les Beeru ( les blancs espagnols du Paraguay) dans la savane, les Aché ( les indiens Guayakil) dans les bois. Mais maintenant, les grands feux que les Blancs allumaient à la fin de l'hiver rongeaient peu à peu le territoire indien: des chemins s'y ouvraient, par où les Beeru emportaient les troncs qu'ils coupaient, et la forêt passait peu à peu entre leurs mains. Le vie des Aché s'en trouvait fort compliquée. Leur antique terrain de chasse se réduisait sans cesse; il brûlait aussitôt un espace pour y planter son manioc et son maïs, ses chevaux et ses vaches se répandaient partout à l'entour, les chiens hurlaient et les enfants criaient: c'en était fait du silence, le gibier abandonnait cet endroit, on ne pouvait plus chasser. C'est pour cela que les jaguars partaient eux aussi. Et de toutes parts, les Beeru faisaient la même chose. Les rencontres avec eux étaient de plus en plus fréquentes, malgré toute la prudence des Aché, et maintenant il ne manquait presque jamais, dans la tribu, de femme au visage peint en noir et au crâne rasé, en deuil d'un parent, d'un frère ou d'un fils disparus. Car quelque chose d'incompréhensible, de plus effrayant que tout ce qu'ils connaissaient déjà mettait haine et angoisse au cœur des Aché: les Beeru les poursuivaient dans la forêt pour leur voler les kromi, les enfants. On ne savait pas pourquoi , on ignorait ce qu'ils en faisaient, nombreux étaient déjà les garçons et les filles enlevés par les Blancs...

Page 222:
Les Iroïangi font aussi eux le jepy (action cathartique), lorsqu'un  chasseur meurt.. mais leur vengeance n'est pas comme celle des Aché Gatu. Dans la fosse creusée par terre, on lui offre en sacrifice un de ses enfants, une fille très petite autant que possible. Mais ça peut-être une kujambuku, à la veille de sa puberté. On la met dans la tombe, au dessus- de son père. Les hommes sont debout, autour du trou. L'un après l'autre, ils sautent dedans, à pieds joints, sur l'enfant qu'ils écrasent à coup de pied jusqu'à ce qu'il meure. Quand c'est une kromi (une enfant) , c'est vite fait, elle succombe presque tout de suite. Mais s'il s'agit d'une "grande femme" alors les os sont plus durs, elle met du temps à mourir, elle crie qu'elle ne veut pas, elle tente de sortir de la tombe. Go nonga ure: c'est ainsi que nous faisons nous autres.







Éthologie

Page 44, nous sommes solidaires! Il s'agit d'un ethnocide perpétré par les européens locaux que nous ne reconnaissons pas comme nos semblables. Cela ne nous empêche pas d'aller rencontrer leurs descendants et d'oublier les Aché qui ne fontt que défendre leurs territoires. Ils sont dans le Mode de Production Humain, incapables de faire le saut vers le Mode de Production Industriel. 

La page 222 nous remplit de terreur. Ce sont des humains du Mode de Production Humain. Nous oublions que ce sont nos pères et mères. Nous sommes dans le Mode de Production Industriel en 2012 et nous ne les comprenons pas.

C'est toute la différence qui existe entre les sciences humaines émotionnelles et aveugles qui oublient la cruauté de nos états ou nos transgressions soit en tant que délinquants soit contemporains des appareils sociaux chargés de la torture secrète des citoyens déviant de la ligne politique. 

L'éthologie fait remonter à la surface tout ce qui dans les actes de tous les humains nous fait horreur et que seuls parmi les 8 millions d'espèces vivantes ils commettent.  Si nous voulons éviter les choses terrifiantes, nous devons les regarder en face pour les démonter.



lundi 10 septembre 2012

égyptien (anecdotique)

Khaled al Khamissi: Taxi






Éthologie
 
La population égyptienne est passée de moins 30 millions en 1960 à plus de 80 en 2008. De fait elle a été multipliée par 4 entre 1960 et 2010 parallèlement à l'explosion de la population mondiale qui elle a plus que doublé pour passer de 3 à 7 milliards.
 
Pourquoi? 
- D'abord il y a l'expansion et la propagation des technologies de l'ère industrielle venues des pays de l'OCDE et du Comecon, en remplacement de celles de l'ère agricole. 
- Puis il y a la redistribution de la rente pétrolière et des subventions internationales d'ordre politique.
Cet enrichissement marque le pas et les sociétés qui l'ont porté sont remises en question. Les pouvoirs sont renversés et la pauvreté est de retour pour une longue période. Dans ces circonstances, le dieu du Coran est plus utile que Mammon.
Les chauffeurs de taxis de ce livre racontent l'arrivée de cette nouvelle époque. A leur manière.

samedi 8 septembre 2012

chinois (anecdotique)

iPhone 5 : en Chine, des étudiants embauchés de force par Foxconn

Éthologie

Foxconn est une société taïwanaise qui fédère la quête de ressources de vie de plus de 1 200 000 d'humains.  C'est l'une des plus importantes sociétés privées créés depuis le vaste mouvement de concentration des entreprises privées inaugurées au XIX° siècle. Auparavant seuls les États parvenaient à ce degré de concentration tel que les armées ou les ministères de l'Instruction Publique. 

L'état transcende le citoyen. C'est sur cette base qu'il en existe environ 200 sur Terre. Les entreprises devenant de plus en plus importantes acquièrent cette même spécificité: elles transcendent leurs employés. C'est la base des nouvelles féodalités. Souvenons-nous des féodaux du X° siècle qui rappellent à Hugues Capet "Qui t'a fait roi?". C'étaient des ducs territoriaux. A présent, il s'agit de ducs entrepreneuriaux, des états dans l’État avant de devenir des États à part entière. 

 

Autre exemple mais il y en a sur tous les continents. 





jeudi 6 septembre 2012

loup (anecdotique)




Kamala, une louve dans ma famille


Éthologie

 
Ne pas rater le dernier chapitre, le 23, "la fin de Kamala" dont voici des extraits arbitraires mais qui correspondent bien à ce blog.


p. 313:
"Thomas Hobbes en fondant la philosophie politique et le libéralisme, a choisi à tort le loup comme l'exemple même d'un état de nature fondé selon lui sur l'égoïsme, alors que cet animal s'est révélé un modèle d'altruisme, de répartition équitables des ressources entre les congénères et de gestion durable des écosystèmes." 

p. 317:
"Comment et pourquoi les sociétés égalitaires de chasseurs cueilleurs, qui existaient depuis plus de 2 millions d'années ... se sont-elles transformées durant les derniers milliers d'années en chefferies puis en Cités Etats avec sédentarisation, propriété individuelle, surplus des biens confisqués par des privilégiés, domestication des animaux?"

Étonnante question dont voici la réponse:
"La technologie d'Homo Sapiens lui a permis de multiplier ses ressources et donc sa population, qui est passée d'un demi-million d'humains vers -35000 ans à cinq millions en -10000, de 1 milliard en 1800 à 3 en 1960, de 6 milliards en 1998 à 7 pour le moment et 10 en 2050...
Avec ce petit rappel: il y a 220 loups en France en 2012...

p. 318:
... le "développement" humain permanent ne peut être "durable" et ... notre espèce est handicapée par son déficit d'instinct, par son intelligence et ses capacités d'adaptation extraordinaires, mais à court terme.

p. 318:
... l'homme qui n'est pas seulement carnivore et ne dépend pas entièrement de ses proies, peut les surexploiter jusqu'à les éliminer... Et comme on le sait, son impact ne se limite pas à la prédation puisqu'il fait aussi disparaître les milieux naturels.

p. 319:
... on en vient plutôt à se demander  .... si c'est notre espèce qui a un avenir.

p. 321 - allocution de Claude Levi-Strauss à l'Unesco en 1971.
" Le respect que nous souhaitons obtenir envers ses pareils n'est qu'un cas particulier du respect qu'il devrait ressentir  pour toute forme de vie. En isolant l'homme du reste de la création, en définissant trop étroitement les limites qui l'en séparent, l'humanisme occidental hérité de l'Antiquité et de la Renaissance l'a privé d'un glacis protecteur et, l'expérience du dernier et du présent siècles le prouve, l'a exposé sans défense à des assauts fomentés dans la place forte elle-même. Il a permis que soit rejetées, hors des frontières arbitrairement tracées, des fractions chaque fois plus prochaines d'une humanité à laquelle on pouvait d'autant plus facilement refuser la même dignité qu'au reste qu'on avait oublié que si l'homme est respectable, c'est d'abord comme être vivant plutôt que comme seigneur et maître de la création: première reconnaissance qui l'eût contraint à faire preuve de respect envers tous les êtres vivants."











samedi 1 septembre 2012

animal (anecdotique)

Par Pierre Jouventin éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) et David Chauvet juriste (2)
Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales.
 
7 juillet 2012 - Déclaration de conscience des animaux (3) - La conclusion : 
«les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifères, les oiseaux, et de nombreuses autres créatures, comme les poulpes, possèdent aussi ces substrats neurologiques». 
 
Parmi tant d'autres animaux, sont concernés les abeilles, les éléphants, les rats, les grands singes, les dauphins, les cochons, les pies, etc ...
 
 
(1) Auteur de «Kamala, une louve dans ma famille», Flammarion, 2012. 
(2) Auteur de «la Personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age», l’Harmattan, 2012. 
(3) http://io9.com/5937356/prominent-scientists-sign-declaration-that-animals-have-conscious-awareness-just-like-us.


Éthologie
 
Il faut noter que les substrats neurologiques, le néocortex ou les ganglions nerveux  se réfèrent au système nerveux et cérébral des animaux. 
La pensée n'est pas dans le cerveau. Le cerveau n'est que l'organe des vivants hétérotrophes qui les aident à trouver leurs ressources de vie et leurs ressources de reproduction. 
Les végétaux, autotrophes n'en ont pas besoin et ils n'ont pas de système nerveux ou cérébral et pourtant leurs génomes sont aussi complexes que ceux des animaux. 
 
Penser c'est être vivant. Tous les vivants pensent, animaux comme végétaux. La preuve: avant qu'ils naissent, ils n'existent pas et après leur mort, ils n'existent plus. Mais pendant leur vie, la quête de ressources de vie et la quête de ressources de reproduction occupent toute leur existence. 

mardi 14 août 2012

humain (anecdotique)

Albert Camus - "L'homme révolté"


Éthologie

Albert Camus dénonce les mensonges des pensées politiques démocratiques et notamment la dictature du prolétariat chez les communistes. Mais il accepte le prix Nobel du nom de l'inventeur de la dynamite et il se tue dans la Facel Vega de Michel Gallimard. Alfred Nobel  est un chimiste, industriel et fabricant d'armes suédois. Inventeur de la dynamite, il possédait l'entreprise d'armement Bofors.

Les humains constituent des sociétés: pour manger du mammouth, il vaut mieux se mettre ensemble afin de le précipiter du haut d'une falaise. Peu importe que le mammouth ait un ancêtre commun avec les humains, il y a 200 ou 300 millions d'années. Pour l'animal humain, l'animal mammouth, c'est de la viande comme l'animal antilope pour l'animal lion.
Dans la constitution d'une société, il y a deux époques: se mettre d'accord pour chasser le mammouth et se mettre d'accord pour la distribution des morceaux de viande. Dans les deux cas, c'est une paix armée.
Lors de la constitution de la société, il faut décider qui va la diriger et comment vont se distribuer les tâches. Lors du partage, il faut tenir compte des mérites. Il y a les chefs, les sous-chefs, les courageux, les fainéants, les bons et les mauvais. Plus une société est efficace plus elle réussit mais ses composantes sont toujours les mêmes: nous tous qui avons vécu dans de grands groupes nous savons que les comportements vont des pires aux meilleurs.
Albert Camus a raison de montrer les mensonges du communisme mais il fait partie de la société: les humains comme tous les animaux ont besoin de leurs ressources de vie et de reproduction et tous souhaitent en obtenir le maximum mais pas au point de détruire la société qui est le meilleur moyen des humains de toujours en acquérir plus.

lundi 13 août 2012

millénarisme (anecdotique)

Ethologie:
Périodiquement apparaissent des mouvements millénaristes qui attribuent à une date ou un évènement naturel une importance extrême dans le destin des humains. Il y a eu l'an mil. De nos jours, c'est le réchauffement de l'air par effet de serre et excès de gaz carbonique qui joue ce rôle. Les humains en seraient responsables et par conséquent, ils seraient responsables des catastrophes naturelles qui se préparent: augmentation du niveau des mers, tempêtes, pénuries et famines.


Éthologie 
 
Supposons que cela soit vrai. 
 
Les causes en sont les découvertes technologiques des humains qui leur permettent de vivre et de se reproduire en nombre toujours plus grand. Il y a de ce fait des flots de plus en plus grands d'émigrés qui se rendent là où la vie est plus facile grâce à ces nouvelles technologies et pour celles-ci. Toutes proportions gardées, ce sont les nouvelles ruées vers l'or c'est à dire de nouvelles ruées vers des ressources de vie abondantes. Il y a également plus de misère et plus des famines. Mais elles ont toujours existé là où s’installait la pénurie soit du fait de l'épuisement des ressources soit de l'excès de démographie. Si elles nous paraissent plus nombreuses c'est qu'elles sont de fait proportionnelles à la population générale. Elles sont également l'aiguillon du progrès.
 
Supposons que l'amélioration des technologies entrainent une augmentation de la population humaine, on peut estimer qu'il y a des limites critiques qui seront atteintes comme dans le passé des humains et de tous les vivants. Les crises ne sont résolues positivement ou négativement que le jour où elles se présentent. Les migrations et famines actuelles en sont les manifestations actuelles. Elles donnent lieu à des solutions altruistes telles  que l'accueil des immigrés et les plans de lutte contre la famine dans le monde et à des solutions égoïstes telles que reconduites aux frontières ou indifférence aux malheurs des autres.
 
Plus la pression de la réalité est forte et plus elle dure plus l'éthologie d'une espèce évolue et s'adapte. Les Chinois ont adopté la règle de l'enfant unique. Il arrivera un jour lointain, où tous les humains gèreront leur reproduction de manière plus parcimonieuse. Cela touchera non seulement la famille mais tout le fonctionnement de la société car un père et une mère c'est-à-dire deux humains c'est excessif pour un seul enfant ou moins encore. Ces changements sont déjà à l’œuvre aujourd'hui car les deux parents, dans certains pays travaillent alors que dans le passé, l'un des deux "restait au foyer".

samedi 11 août 2012

immigration (anecdotique)


 La Petite Polonaise aux Chapeaux



La petite polonaise aux chapeaux - Marie Thérèse Filipiak



Éthologie 

Une commerçante d'un village minier du Nord de la France née en 1903 raconte sa vie de 1922 à 1951. Il y avait à cette époque, entre 2 et 3 milliards d'humains et les problèmes étaient à cette dimension: début de l'emballement du cycle développement de la technologie et augmentation de son usage et guerres mondiales. 100 ans auparavant et sans cette technologie, elle n'aurait jamais quitté la Pologne pour venir vivre en France.

jeudi 9 août 2012

évolution (à corriger)

Évolution et histoire

Evolution and history

*  *  *
Publié le vendredi 21 septembre 2012 par Loïc Le Pape
Résumé
L'Institut du développement et de la prospective (IDP) de l'Université de Valenciennes organise actuellement une réflexion pluridisciplinaire réunissant des enseignants-chercheurs d'horizons différents, mais dont le souci ultime est ici philosophique. Dans ce cadre, l'IDP organise une série de trois journées d'études consacrées à « Évolution et histoire » les 19-20-21 septembre 2012 dans les locaux de la Faculté de droit, économie, gestion de l'Université de Valenciennes.
Annonce

Présentation

Histoire et évolution sont deux modalités du devenir vital. Mais seul le dynamisme propre à l’évolution obéit, à strictement parler, à des lois – qui sont la variabilité, la tendance à la surpopulation et la sélectivité – tandis qu’on chercherait en vain des lois générales qui orienteraient le cours de l’histoire.
Pour autant, l’avenir biologique n’est pas davantage prévisible que le peut être l’avenir historique : voilà, de façon très résumée, le peu qu’il est possible de dire aujourd’hui de l’histoire et de l’évolution sans mériter le blâme des historiens ou celui des théoriciens de l’évolution. Ignorant ces prudences, de nombreux et importants penseurs ont chaussé ce qu’ils croyaient être les lunettes de Darwin dans l’espoir de distinguer des lois qui orienteraient naturellement la succession des événements historiques. Ils avaient, pensaient-ils, trouvé le moyen la plus propre à inscrire dans un cadre scientifique moderne la recherche très antique, très grecque en somme, du meilleur régime possible.
Au demeurant, les transformations que notre siècle a imposées à la nature n’ont pu se faire sans que l’histoire ait notoirement empiété sur le champ de l’évolution ;  ni bien sûr sans que l’histoire ait emprunté à l’évolution, en retour, certains de ses traits, au point qu’elle soit devenue dépendante de certains déterminismes qui devraient lui rester propres. Ainsi, le jeu n’est plus seulement linguistique entre une évolution historique et une histoire évolutive. Il s’inscrit au cœur d’une réalité évolutive complexe, faite d’une pâte unique tout à la fois culturelle et naturelle, à laquelle nos corps et nos esprits se trouvent incorporés.

Programme

Mercredi 19 septembre 2012

9h15 : Accueil des participants
9h45 Allocution d’accueil d’Alexandre Bonduelle, Doyen de la Faculté et de Stéphane De La Rosa, Directeur de l‘IDP
Présentation de Thémos par Hervé Mauroy
10h15  Bernard BOURGEOIS : « Introduction générale des études »
10 h40  Alain JENNY : Maître de conférences à l’université de Valenciennes et membre de Thémos (IDP) : « propos introductifs »
11h00  Charles COUTEL, Professeur à l’Université d’Artois et membre de ‘Ethique et procédures’ : « Popper et la question du monde 3 »
11h45   Bruno KESTEMONT, Agronome et docteur en science, collaborateur scientifique à l’Université libre de Bruxelles : « Les modèles de développement et les histoires d’évolution à l’épreuve de l’incertitude radicale et de l’irréversibilité »
Questions du public
Animation des débats : Alain JENNY et Hervé MAUROY
15h00  Stephen LAUNAY, Maître de conférences à l’université de Marne la Vallée : « La théorie de l’histoire de Raymond Aron »
15h45  Pierre BOUOPDA, Maître de conférences à l’université de Valenciennes et membre de Thémos (IDP) : « De la politique de mise en valeur à celle de développement économique : essai d’illustration de l’instrumentalisation de l’évolutionnisme »
16h30  Bernard SAURA, Maître de conférences à l’université de Valenciennes et membre de Thémos (IDP) : « Evolution et développement durable »
Questions du public

Jeudi 20 septembre 2012

Animation des débats : Alain JENNY et Hervé MAUROY
10h00  Emmanuel ChERRIER, Maître de conférences à l’université de Valenciennes et membre de Thémos (IDP) : « Lois de l'Histoire - lois dans l'Histoire, retour sur une approche scientifique »
10h45  Hervé MAUROY, Maitre de conférences à l’université de Valenciennes et membre de Thémos (IDP) : « Hayek lecteur de Mandeville : aux origines des théories de la formation des ordres auto-organisés »
11h30  François KAPLAN, professeur émérite de l’université de Tours : « Le paradoxe de la vie (l’évolution et la question du hasard) »
Questions du public
Animation des débats : Hervé MAUROY et Stéphane LAMBRECHT (professeur à l’Université de Valenciennes)
14h30  Nicolas GALLOIS, Docteur en sciences économiques : « Le darwinisme social ( bin voyons!!!) dans la France du 19ème siècle (d’une théorie de l’évolution à l’évolution de la société)
15h15  Christian SCHMIDT, Professeur émérite de l’université de Paris-Dauphine et fondateur de l'European Neuroecomics Association : « Théorie de l'évolution et analyse des interactions humaines de Darwin aux Neurosciences »
16h00  Ludovic DESMEDT, Maître de conférences à l’université de Bourgogne et membre du Leg : « Le processus de civilisation, la monnaie et la finance : l'analyse de David Hume »
Questions du public

Vendredi 21 septembre 2012

Animation des débats : Alain JENNY, Hervé MAUROY et Stéphane LAMBRECHT
10h00  Joëlle ZASK, Maître de conférences à l’université de Provence et membre du Ceperc : « Darwinisme et pragmatisme »
10h45  Laurent GALLOIS, Docteur en philosophie et enseignant au Centre Sèvres : « Histoire et évolution selon Kant »
Questions du public
14h00  Nathalie LAZARIC, Directrice de recherche au CNRS (GREDEG - Groupe de Recherche en Droit, Economie, Gestion - Université de Nice Sophia-Antipolis) : « Nature de l'histoire et processus de sélection dans les théories évolutionnistes »
Lieux
  • Faculté de Droit Economie Gestion Université de Valenciennes Les tertiales - Rue cent têtes
    Valenciennes, France
Dates
  • mercredi 19 septembre 2012
  • jeudi 20 septembre 2012
  • vendredi 21 septembre 2012
Mots-clés
  • Théories de l'évolution, lois de l'histoire
Contacts
  • Hervé Mauroy
    courriel : herve [dot] mauroy [at] univ-valenciennes [dot] fr
Source de l'information
  • Hervé Mauroy
    courriel : herve [dot] mauroy [at] univ-valenciennes [dot] fr
Pour citer cette annonce
« Évolution et histoire », Journée d'étude , Calenda, Publié le vendredi 21 septembre 2012, http://calenda.org/209619?utm_source=lettre

mercredi 1 août 2012

morale (anecdotique)




Pour une morale de l'ambiguite suivi de pyrrhus et cineas. collection : idees n° 21.



Éthologie
 
Le coureur des forêts canadien du XIX° siècle n'est qu'un chasseur cueilleur avec fusil. Qui dit fusil dit société humaine de 1 milliard d'humains. Avec des javelots en bois, on ne pouvait nourrir que la population des chasseurs cueilleurs. Mais il y a une limite au fusil. Le jour où la Terre n'est plus qu'une gigantesque fourmilière d'humains, cela pose problème. Nous devons penser la Terre des 7 milliards d'humains. C'est facile: tout ce que nous faisons à chaque seconde de notre vie, tous les humains le font. Où est la bonne action et où la mauvaise, dans ce cas?

dimanche 24 juin 2012

congolais (anecdotique)

"Lumumba" de Raoul Peck.


Histoire du ministère Lumumba qui a duré de juin à septembre 1960 puis de son arrestation par Joseph Mobutu et de son assassinat par Moïse Tschombe.




Éthologie
 
C'est une mort qui n'a servi à rien. L'économie de la République Démocratique du Congo est dans la déconfiture totale. 
Mais entre 1961 et 2012, la population congolaise passe d'environ 14 à 73,6 millions d'habitants soit une multiplication par 5. 
Pendant ce temps, la France passe de 46 à 65 millions soit une progression de 0,4. 
Si la France avait évolué comme la RDC, il y aurait aujourd'hui 230 millions d'habitants sur le sol français...

samedi 23 juin 2012

voter (anecdotique)

Qui parle? Qui vote?



Éthologie

Le 6 mai 2012, 18 000 668 "français" ont voté pour François Hollande dans le cadre de l'élection présidentielle.
Ces français sont des humains qui vivent habituellement sur un espace de la Terre que tous les humains appellent "France". Au sens éthologique, c'est leur territoire. 
Qui a voté

Les personnes qui avaient le droit de voter c'est-à-dire celle qui étaient nées entre 1993 et 1906. Ces derniers ont 106 ans.

En 2017, il y aura une nouvelle élection. Les gens qui ont 106 ans aujourd'hui seront morts mais ils seront remplacés par d'autres. Soit il y en aura plus, soit autant soit moins. C'est la pyramide des âges qui vote. La population n'aura pas vieillie de 5 ans mais  elle pourra être un peu plus vieille, aussi vieille ou moins  selon le nombre de personnes de 106 ans à ce moment-là par rapport à 2012. Donc si à cet horizon, on peut considérer que l'âge des français est constant, il y a aura eu 5 ans de quête de ressources de vie et de reproduction de toute la population qui lui donnera une opinion politique différente.

Nous réfléchissons souvent à partir de nous-même et nous pensons naissance, enfance, âge adulte et vieillesse. A chaque époque, nos pensées, nos actes et nos sentiments sont différents et c'est le moment où nous vivons qui est déterminant. Dans la pyramide des âges quand les bébés entrent en enfance, d'autres nouveaux-nés prennent leur place et ainsi de suite pour toutes les époques de l'année. Et pour tous l'instant présent est déterminant. Le 6 mai, les "français" ont voté en fonction de ce qu'ils pensaient, faisaient et sentaient à ce moment-là. L'élection du candidat Hollande en est le résultat. En 2017, la pyramide aura peu changé mais tous les votants auront vécu 5 ans mais n'auront pas vieillis de 5 ans: "106 ans" a voté en 2012 et il votera de nouveau en 2017. 
"106 ans" est apparu un jour dans la pyramide grâce à la prolongation de la longévité des humains. Et il sera présent dans cette pyramide tant que cette longévité existera. Cette année "19 ans" a voté dans un sens et dans 100 ans, il votera différemment. 
Le vieillissement d'un humain se déroule sur une durée de vie. L'âge d'un État a une périodisation bien plus longue et il n'est pas orienté toujours dans le même sens. Un humain passe par différentes étapes de vie qui l'amènent directement à la mort. Un état peut faire des va et vient entre différentes époques, disparaître ou non, grandir ou se réduire. C'est lui qui parle et c'est lui qui vote.

vendredi 22 juin 2012

femme (anecdotique)

Mille femmes blanches : Les carnets de May Dodd  (roman)




Éthologie 
 
- Le bonheur est le même  - chez un bébé ours, une antilope, un coyote et chez n'importe quelle espèce d'oiseau - que chez un humain.
- L'amour on saura qu'il existe ou non quand on ne sera plus là. Donc jamais!
- Les Indiens des prairies vivent également dans de vraies maisons. 
- Le progrès c'est une manière de dire que les autres, ceux du passé ou ceux des autres cultures, sont des êtres inférieurs. Le problème c'est que cela donnent le droit de les massacrer.

jeudi 21 juin 2012

poids (anecdotique)

Selon Futura Sciences, les 7 milliards d'humains pèsent 287 millions de 
tonnes. 

Selon Wikipedia, la Terre pèse  5,9736×1021 tonnes. 

Donc en poids physique, nous ne représentons que 1 / 200 000 000 000 000 000 ème de la Terre.

Éthologie
 
Mais nous pensons! Et cela n'a pas de poids... disent certains humains.

Même si la Terre n'est que 0,01% du Soleil et qu'il y a des trillards de trillards de trillards de soleils?
 
En fait tous les vivants et tout le non-vivant "pensent"









dimanche 17 juin 2012

croissance (anecdotique)

Dennis Meadows, Donella Meadows et Jorgen Randers , Les limites à la croissance (w) (dans un monde fini - 4ème de couverture)


...










samedi 16 juin 2012

libéralisme (C)

"Tout fout le camp: la Grèce, l'Espagne puis l'Italie craquent pendant que la libéralisme austère enrichit les riches et appauvrit les pauvres. "( certains médias)



Éthologie

- Les États sont le résultat de l'évolution de l'animal humain dont les lignes de forces sont la main, le cerveau et la sociabilité.  Depuis l'apparition de l'homo sapiens, c'est un succès car la population ne cesse d'augmenter.

- Mais ce n'est pas une voie royale. Au fur et à mesure où la population augmente, les groupes se rapprochent et entrent en relation et la sociabilité entraine la fusion qui peut prendre des formes plus ou moins agressives. Si les deux groupes sont d'égale force, on retrouve longtemps après les traces de uns ou des autres comme la culture bretonne en France. Sinon, la disparition est quasi complète comme celles des Incas ou des Amérindiens du Nord.

- Par contre on peut dire qu'aucun humain à aucun moment ou en aucun lieu n'est plus ou moins humain qu'un autre contrairement à la pensée dominante qui estime qu'"aujourd'hui c'est mieux qu'hier" - 2012 par rapport à il y a 3 millions d'années - "et moins bien que demain" et qu'"ici c'est mieux qu'ailleurs" - la France par rapport à "un pays en voie de développement".

- D'où vient l'apparente réussite du libéralisme?  De l'apparent échec du communisme. Le premier pousse tout humain à s'enrichir: il va dans le sens de l'évolution du vivant. Il n'y a pas de Vie mais il n'y a seulement un vivant: "moi". Et si "Je" n'ai pas mes ressources de vie et de reproduction, "Je" meurs. Le communisme met l'accent sur la sociabilité. Sans sociabilité, le succès de l'humain eut été modeste car chez lui la main renforce le cerveau par l'augmentation permanente de ses compétences et la sociabilité renforce la main grâce au travail qui à son tour renforce le cerveau. En réalité, "libéralisme" et "communisme" sont les deux facettes du succès humain et ne sont pas deux facettes strictement antithétiques.

- Quand les groupes fusionnent comme cela se passe dans la mondialisation des 7 milliards d'humains, les anciens états se délitent au profit de nouveaux et de plus grands. C'est ce qui se passent en Europe depuis la création du Marché Commun et avec la crise de l'euro: qui dit une monnaie dit un état. Il y a ensuite une égalisation des situations de tous les membres d'un même état avec ses riches et ses pauvres. Les pauvres d'Europe sont plus riches que les pauvres de Chine car ils bénéficient du travail à bas prix de ces derniers. Dans l'Etat Monde - résultat de la mondialisation - les pauvres auront les mêmes ressources de vie en Europe et en Chine.

- C'est un point de vue éthologique. Cautionne-t-il le libéralisme ou le communisme? Non, car c'est une discipline scientifique qui appartient aux Sciences du Vivant et de la Terre. Un chirurgien opère un cardiaque qu'il le soit par manque d'hygiène de vie ou par hérédité. Il fait un diagnostic qu'il fait connaître afin que les mesures de convalescence soient adaptées et il opère afin que le malade recouvre une partie ou la totalité de ses moyens. Le communisme du XIX° siècle est né de l'excès du libéralisme tel que le colonialisme cruel et le retour du libéralisme est apparu de l'excès du communisme non seulement dans le domaine des droits de l'homme tel que les goulags et les prisons qui ne sont que la partie immergée de l'iceberg mais en économie où le système s'est tout simplement effondré comme un château de cartes.

- Il n'est pas dit que le libéralisme actuel soit la bonne solution car il devient de plus en plus destructeur de la nature et des peuples plus faibles.

samedi 26 mai 2012

bête (anecdotique)

Libération - l'avis des bêtes - Même les animaux ont une existence.

 
(1) «Bêtes et hommes», sous la direction de Vinciane Despret, Gallimard 2007.

Autres ouvrages de Vinciane Despret :

«Penser comme un rat» (Quae, 2009),
«Ces émotions qui nous fabriquent. Ethnopsychologie de l’authenticité»,
«Quand le loup habitera avec l’agneau»,
«Hans, le cheval qui savait compter» (Empêcheurs de penser en rond, 1999, 2002 et 2004).

(2) De Françoise Burgat,
«Animal mon prochain» (Odile Jacob 1997),
«Liberté et inquiétude de la vie animale» (Kimé 2006).

 
 
 
Éthologie
 
Les humains sont des animaux comme tous les autres. Mais de même que la société d'hier empêchait les humaines de devenir compositeur, monarque ou curé et ces femmes ne devenaient ni l'une ni l'autre, de même aujourd'hui ils n'y a que les humains qui pensent disent certains humains alors que tous les vivants le font aussi utilement et aussi subtilement que l'humain.

Les animaux parlent, ils ont une pensée, une conscience d’eux-mêmes, une volonté et une imagination. Ils font des actes intentionnels et prémédités. Ils ont des sensations, des sentiments, des pressentiments et des émotions. Ils souffrent. Ils connaissent l’angoisse, l’incertitude, l’hésitation et le doute. Ils sont des sujets. Ils doivent avoir des droits. 

Les plantes en tant que vivants sont comme les animaux et nous puisque nous ne sommes que des animaux. 


mardi 15 mai 2012

pauvre (anecdotique)

 Pourquoi y a t il des pauvres et des riches?


Éthologie
 
Plus il y a de ressources de vie pour les humains, plus il y a d'humains. Mais les ressources sont à terme ou localement limitées. Quand on les divise par tous les humains, si en moyenne il y en a largement assez, il y a toujours cette courbe en forme de cloche où à une extrémité il y a les riches et à l'autre les pauvres. Et à l'extrême des extrêmes, d'un côté les milliardaires et de l'autre, ceux qui meurent de faim.

Les humains sont des animaux sociaux c'est à dire qu'ils font le pari que la solidarité rapporte plus que la quête solitaire des ressources de vie. Donc, il y a une forte tendance à l'égalité qui contre balance la  lutte de tous contre tous dans l'espèce typique des animaux non sociaux . Ces deux tendances coexistent néanmoins chez les humains car sans ressources de vie, un vivant disparaît. 

Selon les groupes humains dont les États sont les élaborations les plus complexes, il y aura une tendance plus ou moins forte à rogner les extrémités de la courbe en cloche. Le communisme, depuis  l'ultra-égalitarisme des fondateurs jusqu'au mot d'ordre "enrichissez-vous" de la Chine actuelle, est une tentative de pousser l'égalitarisme à son paroxysme avec les goulags pour conséquence. Le capitalisme, depuis les milliardaires actuels jusqu'aux utopistes du XIX° siècle tel que JBA Godin à Guise,  va dans l'autre sens et il rétablit l'acquisition individuelle des ressources de vie et élargit donc à nouveau la courbe en cloche. 

Il semble que ce soit un mouvement de balancier typique de l'éthologie des animaux sociaux tels que les humains



dimanche 13 mai 2012

singe (anecdotique)

Frans de Waal - Le singe en nous



Réécrire Frans de Waal - Le singe en nous - avant de l'avoir lu parce qu'il est bon de savoir avec quels préjugés on aborde un livre et il est si facile de suivre un plan qu'un autre s'est échiner à bâtir. 

Éthologie

Titre : Le Singe en nous.

Singe n'est pas un terme scientifique. On parle de primates et les singes en sont un sous groupe aux contours mal définis. La question qui se pose alors est la suivante: étant donné que l'humain sapiens fait partie de l'ordre des primates, est-il pour autant un singe. Tout l'enjeu du livre et son ambigüité sont là. Au lieu d'écrire "Le primate en nous" et dans ce cas, faire œuvre d'éthologie humaine, en parlant de singe, l'auteur nous embarque dans les sciences humaines sans en avoir défini laquelle il choisit. Étant donné que sur ce territoire le sujet privilégié c'est l'humain et son univers anthropocentrique, la partie est perdue pour les singes non humains: ils sont définitivement, d'aucuns diraient transcendantalement, inférieurs.  Le conclusion qu'il faudra en tirer ce sera "Ne fais pas le singe!".

Dédicace : "Pour Cattie, mon amour"

Parole de singe? Catherine Marin est l'épouse de Frans de Waal.

Chapitre 1: Des singes dans la famille
Quelle famille? Celle-ci avec papa et maman, ou celle-là avec père et mère biologiques? A l'ambiguïté du singe se surajoute celle de la famille

Chapitre 2: Pouvoir: du Machiavel dans notre sang
 
Machiavel est dans "Le Prince" notamment. S'il est "dans le sang" c'est comme si on disait qu'il est "dans les gènes". Il n'y a qu'un non généticien qui puisse se permettre de parler de manière aussi prosaïque. Donc, une certitude, Frans de Waal est non généticien mais étant cultivé, il a le droit d'en parler. Ni dans la bibliographie de ce chapitre, ni dans tous les autres, ne figure une référence à Machiavel: tout le monde connaît?

Chapitre 3: Les primates du Kama Soutra.
 
Entre-t-on enfin dans le vif du sujet puisqu'il est question de l'ordre des primates? Non! Nous restons dans le langage populaire et Kama Soutra veut dire que l'animal est rudement porté sur le sexe sans l'avoir lu ... comme bon nombre d'entre nous. La bibliographie du chapitre cite un grand nombre d'études sur les pravations et dépravations sexuelles des primates mais nulle part le Kama Soutra n'est cité. C'est pourtant une œuvre aussi importante que "le Prince". Il manque aussi la bibliographie des pravations et dépravations sexuelles des humains. Le singe en nous ne devrait-il pas comparer ses performance avec le singe hors de nous?

Chapitre 4: Violence: de la guerre à la paix.
 
Bonne question. Pourquoi existe-t-il de la violence chez les singes ( eux et nous)? Quel est l'état de référence: la paix ou la guerre? Mais la violence n'existe-t-elle pas chez le reste du règne animal?  Et dans ce cas faut-il parler également de paix ou de guerre? Dans ce cas il aurait fallu un autre titre " L'animal en nous". Il est urgent d'attribuer à animal, à singe et à humain ce qui lui revient. Ce chapitre attend donc une explication plus large.

Chapitre 5: La bonté: des corps animés de sentiments moraux.
 
Les singes non-humains auraient des sentiments moraux. Or c'est par leurs sentiments moraux que les humains s'élèvent bien au-dessus des animaux non-humains. Dans ce chapitre, ils entrainent des singes. Précision: cela voudrait-il dire que quand on n'a pas de sentiments moraux, on n'est qu'un corps animé? Salut, René

Chapitre 6 : Le singe bipolaire: trouver le juste milieu.
 
De quoi s'agit-il? Le trouble bipolaire est l'ancien nom de la dépression maniaco-dépressive. Elle est du ressort de la psychiatrie. Mais peut-être s'agit-il plutôt d'un comportement quotidien où la singe serait parfois uniquement animal et de l'autre presque humain sapiens. Nous sommes en dehors de l'éthologie et par conséquent dans des supputations impossible à rattacher à un tronc de connaissances précises. 


Conclusion du blog:
 
Tant que l'on aura pas construit une éthologie humaine partie de l'éthologie générale qui estimerait que tout ce que font les humains et que ne font pas les autres espèces est du ressort de cette connaissance, nous emprunterons de manière arbitraire à un grand nombre d'arguments dans des discours très variés. Cela aboutit à préserver une supériorité transcendantale de l'humain proche du racisme ordinaire. Comme il y a encore beaucoup de lecteurs potentiels de telles sornettes, cette littérature n'est pas prête de disparaître.

vendredi 11 mai 2012

homme (anecdotique)



Claude Combes - Darwin, dessine moi les hommes

Éthologie

Le Tyrex n'est pas un minou et les vivants n'ont pas pour but de faire naitre 7 milliards de super prédateurs car l'évolution ne peut être comprise d'une espèce vivante particulière même si elle s'est attribuée le titre de homo sapiens sapiens.




chimpanzé (anecdotique)



La Sambre - 11 mai 2012












Éthologie

Plus de gibbons, de chimpanzés, de gorilles ou d’orangs-outangs sur Terre, fin du XXI° siècle. Et alors! Qui a versé une larme sur la disparition des dinosaures? Et qui versera une larme sur la disparition des humains? C'est si loin qu'on n'y pense guère. Ce n'est pas encore cette fois-ci que l'on fera une sensibilisation réussie là-dessus.
 
 

guerrier (anecdotique)

Les Guerriers du froid. Vie et mort des soldats de l'Armée rouge 1939-1945
(Ivan's War. The Red Army 1939-1945)

 Catherine Merridale
 

Citation de Raphaelle Branche - Le Monde - 11 mai 2012
La reconquête du territoire national achevée, les soldats soviétiques se livrent à "une orgie de crimes de guerre"



Éthologie

N'y a t il eu que cette reconquête qui a donné lieu à ces manifestations? Ou bien toutes les (re)conquêtes en sont-elles accompagnées? Si non, il nous faut un nouveau tribunal de Nuremberg. Si oui, il faut remplacer l'histoire par l'éthologie humaine afin de traiter encore plus objectivement les faits historiques.

A force d'enseigner le passé où l'on efface ce que l'on veut, on permet à ce passé de devenir notre futur. Si nous signalons pour chaque guerre le nombre de morts et de viols - utiles quand nous les commettons chez nos ennemis et douloureux quand ces ennemis les commettent chez nous - il est possible que nos commémorations historiques deviennent l'occasion de la réconciliation de tous les humains qui descendent tous de ces quelques centaines de milliers de nos ancêtres qui quittèrent l'Afrique - ou y restèrent - il y a 70 000 ans. 


Livre décevant. Où est le travail de Raul Hilberg descriptif et sans jugement de valeur. 

1) "La Bataille de Stalingrad fit 750 000 morts en 6 mois" 

En 1942, la population soviétique représentait 190 000 000 d'habitants environ. Si l'URSS avait été une tribu de 253 habitants, cela aurait un mort.


2) "30 millions de Soviétiques furent mobilisés dont 8 millions furent tués. En tout, il y eu 27 millions de morts"
Soit une personne sur 7. Si nous revenons à notre tribu de 253 soviétiques, cela fait 36 personnes. C'est un chiffre raisonnable. 


3) Chacun sait que les 30 Glorieuses sont en partie le rattrapage des pertes humaines et matérielles de la guerre. En 1970, il y a 240 000 000 habitants en Russie. Le vide est comblé.


4) Catherine Merridale n'a pas jugé utile de compter le nombre de viols mais elle se livre à une série d'explications qui vont 
- du déni - qu'est ce qu'un viol à côté de Maïdanek  
- à l'oubli  " que pèse dans leur souvenir un instant de colère  par rapport aux longues journées d’hôpital, ou aux copains, aux marches de nuit, aux chansons? "
- et à la justification pure et simple


En conclusion:
Tous les humains en guerre se livrent à des actes terribles depuis leur spéciation. Plus ils sont nombreux, plus il y a de victimes - c'est une la palissade - et plus ils sont nombreux plus leurs armes sont efficaces de manière démultipliée.
Nous attendons que les gardiens du respect des lois de la guerre écrivent leur rapport et que ceux qui le méritent chez les vainqueurs soient déférés devant la CPI.















Indes (anecdotique)


Sanjay Subrahmanyam

Vasco de Gama : Légende et tribulations du vice-roi des Indes

( Libération - Jean Yves Grenier - 10 mai 2012)

 Revue de Presse

Résumé succinct :

- Vasco de Gama quitte Lisbonne le 8 juillet 1497 à la tête d’une modeste escadre de quatre vaisseaux. ...  Il se résout à utiliser les compétences des navigateurs autochtones pour traverser l’océan.

- Il dirige deux autres expéditions en 1502 et en 1524.

- C’est à partir de 1509 qu’est établi l’empire portugais d’Asie. 

- Il arraisonne un navire chargé de pèlerins musulmans de retour de La Mecque et fait exécuter tous les passagers, hormis dix-sept enfants envoyés au Portugal.

- Par le recours à une supériorité militaire acquise grâce à l’artillerie pour compenser une infériorité commerciale, ces échanges contribuent à l’enrichissement du Portugal

Éthologie

L'heureux siècle des Grandes Découvertes! 

L'église a inventé l'acte de contrition parfaite: nous n'allons pas à nouveau présenter des excuses pour ces bavures dans notre mission civilisatrice. 

Le jour où les Indiens auront la même avance technologique sur nous que nous sur eux au XV° siècle, espérons que Dieu nous protégera également des balles et des bombes. Car ils viendront également nous découvrir. 

Il y a eu la découverte des bateaux chez les humains et l'âge du fer qui les a perfectionné. 

Lors des "Grandes Découvertes", les Européens s'aperçoivent qu'ils disposent d'une avance technologique très forte par rapport au reste du monde. Cette avance leur permet de  se déplacer sur l'ensemble de la Terre et de faire des échanges. Ce sont souvent des échanges inégaux. Les Européens s'emparent de vastes régions grâce à cette supériorité. 

Mais à force de se fréquenter les faibles se renforcent et les forts s'affaiblissent et aujourd'hui, les Occidentaux sont sur le point de passer à la seconde place pour les mêmes raisons qui leur avaient permis de prendre la première place à partir du XV° siècle. 

Tout cela est humain.

mercredi 9 mai 2012

hominidé (anecdotique)


Josef Reichholf - L'émergence de l'homme


Éthologie

"Pourquoi l'humain a-t-il quitté par trois fois l'Afrique alors que les conditions de vie y étaient excellentes?" se demande au début du livre, son auteur.

Précision. On quitte un lieu pour un autre sur une vie personnelle qui statistiquement évolue autour de 80 ans si tout se passe bien.  S'il s'agit de groupes d'humains et sur une profondeur de siècles ou de millénaires, elle prend une autre allure, celle d'un questionnement sur un destin. Pensons aux juifs ou aux israéliens. Ils se dispersent il y a 2000 ans et reviennent à Jérusalem depuis 1900. En Israël, à qui poserons-nous cette question et qui nous répondra: les "hommes de la rue", les hommes d'état, les poètes ....

J. Reichhof parle de trois sorties: celle de l'erectus il y a 1 million d'années, celle du Neandertal il y a 200 000 ans et celle de l'humain, il y a 70 000 ans. Et il y répond tout seul comme le font des gens "cultivés" quand ils se mettent à expliquer la vie des gens "non cultivés": il n'est pas nécessaire de leur demander leurs avis.

L'auteur ne parle que de l'humain et tout le reste, non-humains et non-vivants - ne sert que de décor. En introduction, il verse une larme sur la difficulté à naître et à vivre de son héros préféré, l'homo sapiens: il marche sur deux membres donc il a mal dans les os et il a un gros crâne qui passe dangereusement à travers le vagin de sa mère. N'est-ce pas un vieux riche qui se plaint de ses rhumatismes à un vieil ami plus perclus que lui mais pauvre. Seules les souffrances des humains ont de l'importance. C'est inexact.  Tous les vivants recherchent leurs ressources de vie et de reproduction et rencontrent les mêmes facilités ou les mêmes difficultés dans cette quête. Il n'y en a pas un qui souffre plus ou moins qu'un autre. Tous les vivants quittent ou ne quittent pas leur "paradis" originel: c'est là l'une des multiples causes de leur évolution. 
 

- L'Erectus s'aventure hors d'Afrique 1 à 2 millions d'années après être descendu de l'arbre et après avoir commencé à développer grâce à ses mains des outils / armes. Son cerveau passe de 600g à 1000g selon un processus très lent si on le compare aux chronologies multiséculaires de l'histoire des humains telle qu'on l'apprend aujourd'hui dans les 200 états de l'ONU, mais très rapide au regard des durées de l'évolution: l'émergence des "herbivores", des "carnivores" et des primates commencent avec la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années. Ce processus est complexe: plus l'humain améliore la pierre qu'il taille, plus sa sociabilité augmente car la sociabilité augmente à son tour l'efficacité de l'outil / arme. Et ces deux améliorations augmentent la capacité - contenu et qualification - du cerveau. C'est le début du cercle vertueux que l'on appelle le travail: la quête collective des ressources de vie qui amène l'humain à sa puissance actuelle en 2012. Néanmoins, il y a 1 million d'années, le progrès technologique n'en est qu'à ses débuts et les Erectus qui débordent d'Afrique ne s'en rendent pas vraiment compte. Chasseurs cueilleurs, ils se dispersent en quête de nouvelles ressources. Il y a des guerres, des paix et des exodes. Mais certains arrivent jusqu'en Chine vers 400 000 ans BP, on ne peut pas vraiment parler de la rapidité d'un éclair.

- Quand on compare Neandertal et Erectus, la différence est gigantesque. Ne l'appelle-t-on pas humain sapiens neandertalensis. Il est plus près de l'humain sapiens sapiens, c'est-à-dire de nous-même que de son ancêtre. Le seul inconvénient, définitif cependant, c'est que, soit pour des causes intrinsèques soit à cause de son successeur, il disparaît.

- Concernant Sapiens, J Reichhlof réitère sa question: pourquoi avons-nous quitté l'Afrique? Voici une parabole qui illustrera ce fait. Soit Jules et Jim qui un soir se disent que l'endroit qu'ils exploitent est trop petit pour leurs deux groupes familiaux. Comme ils s'aiment bien, ils décident de jouer cela à pile ou face. Pile choisit le premier. C'est Jules qui gagne: pile, il reste. Jim l'embrasse et il quitte les lieux avec les siens. Et après une très longue marche, il s'installe en un lieu qui deviendra un jour l'Europe. Des millénaires se passent. Nous voici à l'âge du fer. Les descendants de Jules sont hors-jeu: il n'y a pas de fer en Afrique en quantité critique pour créer un âge de fer. Mais l'Europe comme tout le continent eurasien se trouve dans l'Iron Belt, la ceinture du fer. Seul ce continent, contrairement aux Amériques, à l'Australie et, raison de plus, à l'Antarctique connaîtra cet âge. Cela donne un énorme coup de fouet aux descendants de Jim qui se multiplient comme étoiles dans le ciel ou grains de sable sur la plage et découvrent des armes / outils ultra modernes. Les descendants de Jules vivent heureux au paradis terrestre. Leur population est stable et ils ont gardé les armes / outils qui ont fait leur succès. Un jour, hélas, les descendants de Jim pour les mêmes raisons évoquées au début de cette fable émigrent / envahissent. Tous ont oublié qu'ils étaient frères. Il y a, alors, d'un côté des "non civilisés" durs à cuire mais vaincus d'avance et de l'autre "des envahisseurs", supérieurs. Jetons un coup d’œil sur les Terminators américains face aux afghans en bérets de laine et reportons-nous aux manuels d'histoire de tous les pays pour les suites de cette parabole.

La réponse à la question sur les raisons qui nous ont fait quitté l'Afrique est simple. L'espèce humaine grâce à ses mains acquises dans les arbres, son cerveau et sa sociabilité ne cesse de progresser en nombre et naturellement elle s'étend sur le territoire terrestre. Il y a des lieux fertiles en agriculture ou en ressources non agricoles et des lieux stériles avec tout un dégradé qui va de l'un à l'autre. Et les peuples qui y vivent en dépendent. Le classement des états par l'importance de leur PIB par habitant en est une bonne illustration. Ce n'est pas un classement absolu mais relatif. Exemple 1: on découvre du pétrole dans le sous le sol saoudien, aussitôt les bergers font construire des gratte-ciels. Exemple 2: un pays - la Chine - refuse la révolution industrielle et préfère un vaisseau amiral en marbre en rade du Palais de Pékin, et c'est la décadence

A l'échelle de l'évolution, les humains ne sont qu'une seule et même espèce. Plus généralement, tous les vivants sont soumis aux mêmes règles de recherche des ressources de vie et de reproduction. 

Et la Terre n'est qu'une infime poussière dans l'Univers, dont nous sommes partie intrinsèque et pour chacun des vivants, l'essentiel c'est sa vie de 80 ans s'il s'agit d'un humain. 



lundi 30 avril 2012

mathématiques (anecdotique)

 

Dans Futura Sciences: Les mathématiques ne sont pas si universelles...


"On peut avoir conscience des nombres sans réussir à se les représenter dans l'espace. Chez les Papous de la tribu Yupno, on ne se représente pas de la même manière que chez nous le concept de succession régulière des nombres entiers. Preuve que ce concept est acquis plutôt qu'inné."

Éthologie 

Le langage c'est la communication entre vivants sociaux  d'une même espèce et d'un même groupe. 
L'inné n'est que de l'ancien acquis et il y a autant de couches d'innés ou d'acquis que d'années ou d'unités de temps d'existence d'un groupe. 
Par exemple nous comprenons la langue du XVII° siècle français mais cela devient plus difficile si l'on remonte plus loin. 
Depuis que les humains écrivent, il y a eu un grand nombre de groupes qui tous ont évolué de proche en proche jusqu'à tomber dans l'étrangeté. 
Les humains sortis d'Afrique il y a environ 70 000 ans ont donné toutes les langues écrites qui existent aujourd'hui en partant de troncs communs de parlers certainement moins nombreux
Les Papous signalés par Futura Sciences descendent comme les Français de 2012 de ces mêmes humains. 

dimanche 29 avril 2012

Civilisation (anecdotique)





  « La question devient : qu’est-ce qui justifie l’existence d’une culture plutôt qu’une autre dans telle ou telle société ? [...] À chaque endroit où les critères climatiques sont vérifiés, un centre de prospérité s’est développé ; et à l’inverse, aucune civilisation historique autonome (c’est-à-dire ayant peu hérité d’une autre civilisation) n’a jamais pris son essor là où cette condition climatique était absente ».


Éthologie
 
Les civilisations anciennes essentiellement agricoles dépendaient de la pluie et du beau temps. Ce sont des éléments qu'ils maîtrisaient beaucoup moins bien que nos civilisations post âge du fer dites industrielles. Mais ces dernières finiront pas fléchir au profit d'autres qui auront trouvé un troisième souffle ou pas.

Le climat concerne également toutes les espèces vivantes, animaux et végétaux. 

Pour aller plus loin sur le rôle du climat, on peur se poser d'autres questions:
- Les vivants sont-ils sortis des mers il y a 300 millions d'années à cause du climat?
- Toutes les évolutions des vivants sont elles dues aux climats?
- Et plus prosaïquement: quand il n'y a pas de changement de climat, que font les humains?