mercredi 15 mai 2013

romancier (anecdotique)




Gilles Philippe - Le rêve du style parfait


Éthologie.


On estime que la parole chez les humains existe depuis 1 million d'années donc bien avant la spéciation de l'homo sapiens.

L'écriture est inventée il y a 5 000 avant aujourd'hui lors du deuxième Mode de Production - le Mode de Production Domestique - qui a entraîné la sédentarisation et qui débute il y a 11 000 ans avant aujourd'hui.

Les livres se développent lors du troisième Mode de Production - le Mode de Production Industriel - qui aboutit aux 7 milliards d'humains actuels. 

Proportionnellement, il y a peu d'écrivains mais en valeur absolue leur nombre n'est pas négligeable.

Chaque vivant est en permanence en Quête de Ressources de Vie et de Ressources de Reproduction. A une époque où se vendent de grandes quantités de livres, les écrivains sont des humains qui trouvent leurs Ressources en écrivant des livres.

C'est le hasard qui permet à un humain de trouver ses Ressources ou, plus précisément, c'est le hasard qui met un humain en face des Ressources de Vie que procurent l'écriture de livres. S'il n'y avait pas de livres, il n'y aurait pas d'écrivains. 

Lorsqu'un un enfant sort du ventre d'un humain XX, il possède quasiment tous les neurones qu'il utilise jusqu'à sa disparition. Mais à ce moment-là ces neurones sont très peu reliés entre eux. Dès avant sa naissance et jusqu'à ses 7 ans, il produit 2 millions de connexions à la minute. Ensuite le flux ralentit sans jamais disparaître. Ses liaisons le font passer d'un état quasi inerte à un humain maîtrisant l'essentiel de ses fonctions mécaniques. Mais elles le font passer également à la capacité de trouver ses Ressources de vVe et ses Ressources de Reproduction. Il y a moins de vocations de pêcheurs en mer au bas des montagnes et de pasteurs dans les alpages sur les bords de mer. Il y a moins d'écrivains chez des humains qui trouvent leurs Ressources à récolter du charbon  que chez des humains qui les trouvent en utilisant des livres. 

C'est dans ce sens qu'il faut entendre le terme de hasard.