darwinisme (C)
E. Lucas Bridges - Aux confins de la Terre
Éthologie
Les homos sapiens
apparus il y a 200 000 ans passent par trois modes de production: le mode de
production humain ( du début jusqu'à aujourd'hui), le mode de production
domestique ( depuis 10 000 ans) et le mode de production industriel ( depuis 4000
ans).
Chaque mode de
production entraîne un fort développement de la démographie: quelques millions
pour le premier, quelques centaines de millions pour le second et 7 milliards
pour le dernier.
Les modes de
production se succèdent l'un à l'autre mais il reste toujours des reliquats des
précédents lors de suivants.
Entre 1831 et 1836, Charles Darwin entre en contact avec des Fuégiens.
Il les définit comme des hommes sauvages par rapport à l'homme civilisé qu'il
est.
Autant le cœur du
darwinisme tel qu'il est exposé par son auteur est fondatrice de l'évolution et
reste valable dans ses principes, autant il faut compléter
- en amont: les
relations entre le non-vivant et les vivants,
- en aval: tous les
vivants - les plantes ou les animaux donc à plus forte raison, l'espèce
particulière que sont les humains - ne sont que des agrégats de vivants
monocellulaires qui s'adaptent en permanence à l'Univers ambiant à partir d'un
état de départ vers un état final du moment. Nous en prenons pour preuve qu'il
y a un ADN dans chaque cellule qui dit à chaque cellule quel est son rôle dans
le corps c'est à dire que le programme du corps est dans la cellule et toute
aimantation est consommée au niveau de celle-ci. Enfin, c'est la fusion entre
une cellule sexuelle femelle et une cellule sexuelle mâle qui est à l'origine
du corps. Cela est vrai pour toutes les plantes, tous les animaux et tous les
fungi ( champignons).
D'autres faits
importants ne figurent par dans le darwinisme.
- Tous les animaux ont
un cerveau parce qu'ils sont hétérotrophes. Incapables comme le font les
plantes de se nourrir directement de l'énergie solaire, de la chimie du sol et
de l'eau, ces multicellulaires sont en mouvement permanent pour trouver
d'autres animaux et plantes pour nourrir leur cellules. S'ils avaient été
immobiles, ils n'auraient jamais existé.
- Le passé d'un
vivant, c'est l'état de son corps à l'instant présent. Avec ce corps, il est en
concurrence avec tous les autres vivants pour ses ressources de vie. Cela est
d'autant plus vrai pour les animaux qui contrairement aux plantes qui se
nourrissent essentiellement de l'énergie du soleil et de la chimie de la terre,
eux se nourrissent essentiellement de plantes, des animaux des autres espèces
que la sienne et de l'eau. Comme les vivants ne se dévorent pas en général à
l'intérieur de leur espèce et qu'ils sont entourés de millions d'autres
espèces, les ressources de vie sont considérées comme infinies.
- Pour un
évolutionniste, il n'y a pas de pensée humaine transcendante. Penser c'est
vivre. Quand un humain n'existe pas encore ou quand il n'existe plus, il ne
pense pas. Bien entendu, il n'y a que les humains qui pensent en humain. Comme
chaque vivant vit au présent que ce soit il y a 3 milliards d'années ou dans 3
milliards d'années, chez les humains, il n'y a ni de sauvage ni de civilisé.
C'est l'objet d'étude de l'éthologie humaine ... qui est en construction.
Aux Confins de la Terre est une œuvre
d'éthologie humaine marquante.
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