dimanche 3 avril 2011

culture (anecdotique)

Dans les années 1960 et 1970, ces deux termes donnaient lieu à un grand nombre de débats et de livres, en France, tout au moins. Il en reste quelques séquelles sur Wikipedia.


Éthologie

Pour l'éthologie le découpage se présente de la manière suivante: il y a les non-vivants - terme d'attente qui est moins ambigu que le mot "matière" - et les vivants.

Parmi les vivants - plantes et animaux et d'autres règnes que seuls des spécialistes appréhendent - il y une espèce, la notre. 

Chaque espèce est composée de vivants qui recherchent leurs ressources de vie et leurs ressources de reproduction. Ces deux quêtes sont étudiées par l'éthologie. 

Pour l'éthologie, la culture dont il est question ici, c'est tout ce qui est spécifique à l'humain et qui n’existerait pas si l'humain n'existait pas. Cela va des éléments les plus "matériels" : nids, accès et moyens d’accès aux nids, ensemble pouvant regrouper des millions de nids telles que les mégalopoles mais aussi tout ce qui est immatériel qu'on appelle pensée mais qui se traduit en organisations dont l'achèvement sera, un jour, l’État Terre. Et tout cela est obtenu par le travail c'est à dire l'organisation sociale de la recherche des ressources de vie et des ressources de reproduction.

La culture humaine est dont l'objet d'étude de l'éthologie humaine. Mais il y a autant de cultures que d'espèces vivantes.

Le débat a donc évolué. Il ne faut plus parler de nature / culture mais de non-vivants / vivants en n'oubliant pas que les vivants sont issus des non-vivants car il n'y a rien dans les vivants qui n'existe dans les non-vivants. 

Sauf la pensée, diront les irréductibles ! Ce à quoi nous répondrons par le postulat suivant " les non-vivants pensent, donc les vivants pensent", étant entendu que "les vivants qui pensent" est un sur-ensemble qui ne peut se réduire au minuscule sous-ensemble des "humains qui pensent".