vendredi 21 février 2014

instinct (anecdotique)


De Mâle en père -



Frank Cézilly - De mâle en père - À la recherche de l'instinct paternel



Éthologie


Trois constats. 
- Chez 90% des animaux,  la prise en charge des nouveaux-nés est essentiellement maternelle. 
- Chez 90% des oiseaux, les mâles participent à cette prise en charge. 
- En période de reproduction, les femelles préfèrent le mâle le plus beau / le plus fort et en dehors de cette période, leur intérêt se porte sur le mâle / père qui participe à la prise en charge des nouveaux nés. 

Ces constats concernent toutes les espèces animales autant que l'une d'entre elles, l'espèce humaine. 

Pour toutes les espèces animales non humaine on a coutume de parler d'instinct maternel ou paternel mais on évite de l'utiliser pour l'espèce humaine car la réponse " c'est l'instinct ..." tourne court et met fin à tout débat. 

La différenciation sexuelle entre femelle et mâle est le fait des vivants multicellulaires. Elle est le résultat de l'évolution biologique qui détermine l'évolution éthologique. Chez les animaux sociaux, l'évolution biologique donne, par exemple, d'un côté la reine unique pondeuse chez les fourmis et, de l'autre, 50% de mères potentielles chez les humains. Dans l'évolution éthologique la quête des ressources de reproduction des premières - le vol nuptial des reines et des mâles - est différente des couples monogamiques ou polygamiques éternels des seconds.

Il est préférable de parler de solution éthologique plutôt que d'instinct. Certes, seuls les humains en parlent et en font des livres. La raison en est simple: leur cerveau comporte environ une centaine de milliards de neurones alors que les cerveaux de tous les autres animaux en ont beaucoup moins.

 Copyright - GS