samedi 1 septembre 2012

animal (anecdotique)

Par Pierre Jouventin éthologiste, directeur de recherche au CNRS (1) et David Chauvet juriste (2)
Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales.
 
7 juillet 2012 - Déclaration de conscience des animaux (3) - La conclusion : 
«les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifères, les oiseaux, et de nombreuses autres créatures, comme les poulpes, possèdent aussi ces substrats neurologiques». 
 
Parmi tant d'autres animaux, sont concernés les abeilles, les éléphants, les rats, les grands singes, les dauphins, les cochons, les pies, etc ...
 
 
(1) Auteur de «Kamala, une louve dans ma famille», Flammarion, 2012. 
(2) Auteur de «la Personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age», l’Harmattan, 2012. 
(3) http://io9.com/5937356/prominent-scientists-sign-declaration-that-animals-have-conscious-awareness-just-like-us.


Éthologie
 
Il faut noter que les substrats neurologiques, le néocortex ou les ganglions nerveux  se réfèrent au système nerveux et cérébral des animaux. 
La pensée n'est pas dans le cerveau. Le cerveau n'est que l'organe des vivants hétérotrophes qui les aident à trouver leurs ressources de vie et leurs ressources de reproduction. 
Les végétaux, autotrophes n'en ont pas besoin et ils n'ont pas de système nerveux ou cérébral et pourtant leurs génomes sont aussi complexes que ceux des animaux. 
 
Penser c'est être vivant. Tous les vivants pensent, animaux comme végétaux. La preuve: avant qu'ils naissent, ils n'existent pas et après leur mort, ils n'existent plus. Mais pendant leur vie, la quête de ressources de vie et la quête de ressources de reproduction occupent toute leur existence.