jeudi 26 avril 2012

RT - cerveau (anecdotique)

Notre cerveau, fruit d'un travail d'équipe ?


Éthologie
 
Les animaux possèdent un cerveau car contrairement aux végétaux qui trouvent leurs ressources de vie sur place, ils doivent se déplacer et développer des compétences nombreuses pour trouver les leurs. 

Le primate se développe dans les arbres, milieu complexe qui fait naître la main. Elle est à l'origine de la plus grande importance du cerveau du primate par rapport à celui des autres mammifères. 

Puis le primate descend de son arbre pour conquérir un nouveau territoire, le sol ferme contre les carnivores qui veulent le dévorer et les herbivores dont il se nourrit. Cette victoire il l'a doit à sa main et à sa sociabilité. Et de 3 millions d'années à aujourd’hui son cerveau passe de 600 à 1400 grammes. 
 
Tous les animaux ont un cerveau et celui de l'humain est plus important parce qu'il a évolué dans les arbres et qu'il a acquis des mains, essentiellement. La sociabilité est une qualité d'un grand nombre de mammifères, de beaucoup d'oiseaux et d'insectes et pourtant leur cerveau ne s'est pas autant développé que celui de l'humain.

Petit rappel anti cartésien: c'est une erreur de dire "cogito ergo sum" ( je pense donc je suis), il faut dire "sum ergo cogito" (je suis donc je pense). Conséquence: tous les vivants "cogitant" ( pensent) c'est-à-dire trouvent leur ressources de vie et de reproduction grâce à leur cerveau.

Et pierre d'angle de cette réalité: même le non-vivant pense. Sauf à être superstitieux, on ne peut faire naitre de la pensée de la non-pensée: la matière pense donc l'humain pense. La preuve éclatante: le non vivant, ce sont des trillards de trillards de trillards d'étoiles. Comment un minuscule cerveau humain même multiplié en 7 milliards d'exemplaires pourrait-il s'emparer de cette réalité.

On ne peut reprocher à René Descartes né en 1596 de ne pas connaître la Théorie du Big Bang proposé en 1927 par le chanoine catholique belge Georges Lemaître ni le livre " De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie" ouvrage de Charles Darwin, publié en 1859. Sinon il aurait atténué la phrase que les 67 millions de français, au moins, connaissent en " cogito humane, ergo sum humanus", "je pense humainement donc je suis humain".

Cependant, s'il était allé jusqu'au bout de son raisonnement, il l'aurait appliqué à Dieu ce qui aurait donné pour ce personnage "cogito divino ergo sum Deus", "je pense divinement donc je suis Dieu". Il est possible que la Sorbonne l'aurait immédiatement conduit au bucher. Aujourd'hui comme elle a d'autres soucis, nous nous permettons d'en parler.


Mais il nous aurait donné à nous, en 2012, un argument pour généraliser son assertion au grand dam des penseurs actuels:

- "cogito animale, ergo sum animalis": "je pense de manière animale, donc je suis animal"
- " cogito vegetale, ergo sum vegetalis: "si je pense végétalement, je suis végétal"


Et scandale suprême
- "cogito materiale, ergo sum materia", "si je pense non-vivant, je suis non-vivant". 

Nous retrouvons les trillards de trillards de trillards d'étoiles soit l'infiniment grand que nous n'avons pas le droit de réduire à l'infiniment petit. 


En conclusion : du bon usage de la transcendance:
Pour ceux qui ne perçoivent pas la beauté de ce raisonnement, il suffit de rappeler la transcendance qui sépare l'être Dieu de l'être humain et d'en distribuer aux animaux, aux végétaux et à l'Univers car il est évident que le chat commun ne pense pas comme l'humain sapiens et que pour entrer en contact l'un avec l'autre, il est inutile que le chat devienne humain et l'humain, chat.