jeudi 20 octobre 2011

ukrainien (anecdotique)

Stanislaw Srokowski - L'amant ukrainien


Autor od lat opisuje burzliwe dzieje ziem kresowych. Otrzymujemy fascynującą opowieść, w której splatają się losy wielu bohaterów, Polaków, Ukraińców, Żydów, Niemców, Rosjan, Ormian i Karaimów. Miłośnicy Lwowa odnajdą w niej niepowtarzalny klimat przedwojennego miasta, jego życia duchowego, towarzyskich spotkań. Wielka i tragiczna miłość polskiej dziewczyny i ukraińskiego chłopca ujawnia sens ludzkiej egzystencji w poszukiwaniu prawdy w podzielonym świecie. Porywająca akcja, klarowny i piękny język, a przede wszystkim głębia psychologiczna nadają koloryt i smak autentycznym wydarzeniom. Ukraiński kochanek stawia podstawowe pytania o wartość ludzkiego życia i sens historii. To ZNAKOMITY KRESOWY EPOS, w którym odkrywamy polskie losy i naszą zagubioną pamięć.

L'auteur écrit depuis longtemps sur les terribles évènements qui se sont déroulés sur les confins polonais orientaux. Cela donne un récit fascinant où s’entremêlent de multiples destins de Polonais, d'Ukrainiens, de Juifs d'Allemands, de Russes, d'Arméniens et de Karaïmes.Les amoureux de Lviv ( anc. Lwow), y retrouveront l'inoubliable atmosphère  de la ville d'avant guerre, de la vie spirituelle et des relations sociales. Le grand amour tragique d'une polonaise et d'un ukrainien est le révélateur du sens de vies à la recherche de la vérité dans un monde divisé. Un action captivante, une langue belle et précise, mais surtout une analyse psychologique profonde donnent un relief et de l'authenticité particuliers à ces évènements. L'Amant Ukrainien pose la question fondamentale de la valeur de la vie humaine et du sens de l'histoire. C'est une excellente épopée des confins orientaux polonais qui fait découvrir l'histoire de la Pologne et notre mémoire oubliée




Éthologie
 
La fin est terrible. L'amant ukrainien qui a été enrôlé de force dans l'armée fasciste ukrainienne fait preuve d’insuffisamment d'enthousiasme pour la cause. Il reçoit l'ordre d'égorger sa femme polonaise. Comme il s'y refuse, on l'enlève avec son fils et il assiste aux tortures de ce dernier: on lui coupe les oreilles puis on lui crève les yeux. Les trois mots de la fin sont les cris de désespoir de la mère: Boris, Boris, Boris!

S'il n'y avait pas d'éthologie pour décrire tous les comportements des humains, ce dernier évènement  du roman disparaîtrait de la conscience des pays proches et lointains du lieu où cela s'est passé. Si l'humain n'avait pas hérité de la main de ses ancêtres primates, il ne pourrait crever les yeux et si avec ces mains il n'avait pas inventé l'outil en pierre de l'époque de la pierre puis l'outil en fer, il n'aurait pu couper les oreilles. 

La lutte pour les ressources de vie chez un vivant met en œuvre toutes ses capacités et compétences. Et l'humain est un vivant comme un autre.