Stanislaw Srokowski - L'amant ukrainien
Autor od lat opisuje burzliwe dzieje ziem kresowych. Otrzymujemy
fascynującą opowieść, w której splatają się losy wielu bohaterów,
Polaków, Ukraińców, Żydów, Niemców, Rosjan, Ormian i Karaimów. Miłośnicy
Lwowa odnajdą w niej niepowtarzalny klimat przedwojennego miasta, jego
życia duchowego, towarzyskich spotkań. Wielka i tragiczna miłość
polskiej dziewczyny i ukraińskiego chłopca ujawnia sens ludzkiej
egzystencji w poszukiwaniu prawdy w podzielonym świecie. Porywająca
akcja, klarowny i piękny język, a przede wszystkim głębia psychologiczna
nadają koloryt i smak autentycznym wydarzeniom. Ukraiński kochanek
stawia podstawowe pytania o wartość ludzkiego życia i sens historii. To
ZNAKOMITY KRESOWY EPOS, w którym odkrywamy polskie losy i naszą
zagubioną pamięć.
L'auteur écrit depuis
longtemps sur les terribles évènements qui se sont déroulés sur les
confins polonais orientaux. Cela donne un récit fascinant où
s’entremêlent de multiples destins de Polonais, d'Ukrainiens, de Juifs
d'Allemands, de Russes, d'Arméniens et de Karaïmes.Les
amoureux de Lviv ( anc. Lwow), y retrouveront l'inoubliable atmosphère
de la ville d'avant guerre, de la vie spirituelle et des relations
sociales. Le grand amour tragique d'une polonaise et d'un ukrainien est
le révélateur du sens de vies à la recherche de la vérité dans un monde
divisé. Un action captivante, une langue belle et précise, mais surtout
une analyse psychologique profonde donnent un relief et de
l'authenticité particuliers à ces évènements. L'Amant Ukrainien pose la
question fondamentale de la valeur de la vie humaine et du sens de
l'histoire. C'est une excellente épopée des confins orientaux polonais
qui fait découvrir l'histoire de la Pologne et notre mémoire oubliée
Éthologie
La
fin est terrible. L'amant ukrainien qui a été enrôlé de force dans
l'armée fasciste ukrainienne fait preuve d’insuffisamment d'enthousiasme
pour la cause. Il reçoit l'ordre d'égorger sa femme polonaise. Comme il
s'y refuse, on l'enlève avec son fils et il assiste aux tortures de ce
dernier: on lui coupe les oreilles puis on lui crève les yeux. Les trois
mots de la fin sont les cris de désespoir de la mère: Boris, Boris, Boris!
S'il
n'y avait pas d'éthologie pour décrire tous les comportements des
humains, ce dernier évènement du roman disparaîtrait de la conscience
des pays proches et lointains du lieu où cela s'est passé. Si l'humain
n'avait pas hérité de la main de ses ancêtres primates, il ne pourrait
crever les yeux et si avec ces mains il n'avait pas inventé l'outil en
pierre de l'époque de la pierre puis l'outil en fer, il n'aurait pu
couper les oreilles.
La lutte pour les ressources
de vie chez un vivant met en œuvre toutes ses capacités et compétences. Et
l'humain est un vivant comme un autre.